Des internautes déterrent une vieille vidéo de Mohamed Faid, expert en nutrition, dans laquelle il affirmait que les personnes souffrantes doivent jeûner pendant le mois de Ramadan et que les «fatwas» des médecins ne s’appliquent pas au mois sacré. De quoi irriter certains Marocains dont Abdelouahab Rafiki alias Abou Hafs.
Les déclarations d’Abdelwahab Rafiki alias Abou Hafs, continuent d’irriter ses frères salafistes au Maroc. Après avoir appelé à revoir les textes en matière d’héritage puis son appel à une révision de l’interprétation des textes religieux, l’ancien détenu de la prison Oukacha a remis en doute la véracité d’un hadith authentique. De quoi faire réagir Hammad El
Abdelwahab Rafiki alias Abou Hafs a lui aussi réagi à la victoire du parti de l’Union chrétienne-démocrate aux élections législatives allemandes. Le salafiste marocain a ainsi mis en doute la véracité d’un hadith publié dans Sahih Al-Bukhari, suite à la victoire du parti d’Angela Merkel qui permettra à la chancelière allemande de briguer un quatrième mandat.
La Délégation général de l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a lancé mercredi la 3e édition de son université d’automne. Un rendez-vous destiné notamment aux détenus salafistes. Abderrahim Ghazali, de la Coordination mixte ainsi que Mohamed El Fizazi et Abdelouahab Rafiki, deux ex-détenus salafistes, commentent cette initiative.
Le ministre d’Etat chargé des droits de l’homme, Mustapha Ramid a opposé mercredi une fin de non-recevoir à toutes les revendications d’associations se rapportant aux libertés individuelles. Pour le salafiste Abou Hafs, certaines institutions doivent cesser de se considérer comme «tuteurs de la société marocaine». Interview.
Mustapha Benhamza a rappelé jeudi l’«inexistence d’un texte international en matière d’héritage» avant d’estimer qu’il préfère «un dialogue sociétal» sur le sujet. Pour lui, «l’héritage n’est pas une entreprise commerciale» et toute «application stricte» comprend aussi des inconvénients.
Son opinion sur l’héritage a suscité un tollé au sein des milieux salafistes au Maroc. Invité de la deuxième chaîne nationale, il avait affirmé que «le débat et la révision quant à l’égalité en matière d’héritage n’est plus une ligne rouge». Des propos qui ont valu à Abdelwahab Rafiki, alias Abou Hafs l’expulsion de la Rabita des oulémas
La révision des lois de l’héritage semble recueillir de plus en plus de soutien. Après les propos de Mohamed Sebbar, secrétaire général du CNDH, Abdelouahab Rafiki, alias Abou Hafs, est monté au créneau pour défendre ce que le Conseil supérieur des oulémas avait pourtant refusé il y a huit ans. Détails.