Des mouvements touaregs au Mali souhaitent une intervention du royaume dans le conflit qui les oppose au pouvoir du président Ibrahim Keita. Une nouvelle opportunité s’offre au Maroc pour consolider sa position dans ce pays. Sachant que sur ce dossier, l’Algérie vient de marquer quelques succès.
Après le Mali, le Maroc est à la recherche d’un rôle à jouer dans la très instable Libye. Le royaume offre son expertise au niveau sécuritaire au gouvernement de Tripoli. Ce dernier en a réellement besoin pour asseoir son autorité sur l’ensemble de territoire libyen.
Même pas deux mois passés après l’accord du 20 septembre dernier signé entre le Maroc et le Mali annonçant la formation de 500 imams de ce pays dans les universités et écoles du royaume, la première promotion arrive à Casablanca.
La crise malienne a offert au Maroc une belle occasion pour asseoir son influence au Sahel. Il entend désormais jouer un rôle prépondérant dans toute solution à même de garantir le retour de la sécurité et la stabilité dans cette région.
Le Sahel est, plus que jamais, au cœur d’une rude concurrence entre le Maroc et l’Algérie. Le royaume est de retour dans cette région, notamment après la visite du roi au Mali. Le voisin de l’Est tente de freiner cet élan. Il vient d’envoyer son chef de la diplomatie en périple en Mauritanie, au Mali et au Niger.
Le 20 juillet 2012, le chef d’AQMI adresse ses directives aux seigneurs de la guerre au nord du Mali. Sept mois plus tard et un mois après l’intervention militaire française dans ce pays, le quotidien Libération et la radio RFI disent tomber sur le document à Tombouctou. Ils viennent d’ailleurs de le publier.
La lune de miel entre le Polisario et le Mauritanie continu. Les réunions se succèdent entre les deux parties. Cette semaine, le président Ould Abdel Aziz s’est entretenu avec un émissaire du Front. Le retour en force du Maroc sur la scène malienne les inquiète. Ils ne sont pas les seuls, l'Algérie aussi.