A Laayoune, Staffan de Mistura a rencontré d’anciens cadres du Polisario ayant regagné le Maroc. Une évolution dans l’approche du royaume sur le dossier du Sahara. Explications.
Avec les derniers épisodes de tensions, le cessez-le-feu du 6 septembre 1991 entre le Maroc et le Polisario revient au cœur de l'actualité nationale et internationale. Retour sur les circonstances régionales et les efforts onusiens qui ont favorisé la conclusion d'un accord qui tient toujours.
Pendant des décennies, les relations entre les dirigeants du Maroc et de la Libye ne furent pas au beau fixe. Tantôt sous tension, tantôt rompus, ces rapports diplomatiques en dents de scie remontent au règne de Mohammed V et d’Idriss Ie El-Senussi.
En 1981, le roi Hassan II se rend dans la capitale kényane, Nairobi, pour prendre part au sommet de l'OUA et déclarer que le Maroc accepte l’option d’un référendum d’autodétermination au Sahara. Le 12 novembre 1984, l'organisation continentale acceptera la «RASD» comme membre, contraignant le Maroc à claquer la porte et s’opposer à tout rôle africain dans le règlement de ce conflit.
Le 24 août 1994, le hall de l'hôtel Atlas Asni à Marrakech est la scène d’un attentat terroriste ciblant des touristes étrangers, dont les auteurs sont deux terroristes franco-algériens. Il marque l’amorce d’une «internationalisation» du conflit en Algérie. Un an après le Maroc, la France est à son tour secouée par plusieurs attentats.
En 1972, le général Oufkir et quelques pilotes avaient mené un coup d’Etat contre feu Hassan II. L’échec de cette tentative a nettement renforcé le régime et la stabilité du royaume, contraignant l’opposition à se plier à ses règles.
Chaque 14 août, le Maroc célèbre l'anniversaire de la récupération d’Oued ed Dahab, tournant majeur dans l’histoire du conflit du Sahara. Le territoire avait failli tomber entre les mains du Polisario, avant l’intervention sans concession du roi Hassan II.
C’est en 1908 que des notables remettent au sultan Moulay Abd al-Hafid un mémorandum de réformes politiques, instaurant un parlement. Le 12 août 1956, le roi Mohammed V inaugurait une session du Conseil national consultatif, un organisme dont les membres étaient désignés et non élus. Les urnes n’entrent en jeu qu’en 1963. Depuis le parlement a tangué au grès des aléas de la politique avec parfois des phases