Kadhafi avait projeté d’assassiner les autres dirigeants arabes avec lesquels il était en conflit. Hassan II était également la cible du colonel libyen. Une opération confiée à un terroriste palestinien, Abou Nidal. Des opposants marocains étaient parmi le groupe des assaillants.
En octobre 1988, une scission au sein du Front Polisario a marqué un tournant dans l’histoire du mouvement. Les événements ont été accélérés lorsqu’à Tindouf, des manifestants ont brandi le drapeau marocain, sur fond de colère sociale. L’armée du Polisario réagit avec violence, allant jusqu’à ordonner l’arrestation de ses grandes figures indépendantistes. Yabiladi
Sous le règne de Hassan, il y a un avant et un après Marche verte. Cette initiative historique avait nettement consolidé son pouvoir. Non seulement l’opposition ne contestait plus la monarchie mais acceptait de s’engager dans le jeu démocratique en abandonnant la lutte armée.
En octobre 1963, alors que les tambours de la guerre résonnaient aux frontières maroco-algériennes suite au déclenchement de la guerre des Sables, Mehdi Ben Barka, défenseur du rêve d’un grand Maghreb, avait qualifié ce conflit de «fratricide». Sa position lui vaudra une condamnation à la peine capitale par contumace et le titre d’ennemi numéro 1 de Hassan II.
Après l’échec de la tentative du coup d’Etat du général Oufkir, Hassan II a commencé à se méfier des Américains au point que les agents de la CIA au Maroc ignoraient tout du projet de Marche verte. Un document du Département d’Etat indiquant que Henry Kissinger était certain que le roi préparait une attaque contre le Sahara alors sous occupation espagnole. Croyant détenir un
Un document de la CIA datant du 3 octobre 1975 montre que Hassan II a bien caché le projet de Marche verte à ses «alliés» américains. Le texte signé de la main du directeur de la CIA alertait plutôt d’une guerre entre le Maroc et l’Espagne et ses conséquences sur les relations de Washington avec les deux belligérants. Détails.
Mouammar Kadhafi était obsédé par son rêve d'«unité arabe». Il était connu pour être l’auteur d’initiatives avec son voisinage arabe, parfois même en bousculant certaines règles de bienséance diplomatique. Néanmoins avec le roi Hassan II, la donne a changé...
Rares sont les phases de dialogue entre le Maroc et l’Algérie. L’une d’elle s’est déroulée au royaume en juin 1993. Elle concerne un chef islamiste activement recherché par le pouvoir algérien qui avait fui vers le royaume.
Shimon Peres jouissait d’une bonne presse auprès du Maroc officiel, notamment sous le règne de Hassan II. En revanche, les organisations de défense des droits des Palestiniens et certains partis panarabes et islamistes gardent de lui une autre image. En 2015, des avocats marocains avaient même demandé son interpellation alors qu’il était sur le point de se rendre à une conférence internationale organisée par la fondation
Les demandes marocaines pour la récupération de Ceuta et de Melilla s’étaient intensifiées au début des années 1970. Le roi Hassan II insistait même pour lier le sort des deux présides occupés à celui de Gibraltar sous contrôle britannique, revendiqué par l'Espagne.