Le RNI s’achemine vers la tenue d’un congrès extraordinaire, annonce le communiqué sanctionnant les travaux de la session du conseil national du 3 octobre.
La décision s’explique par le souci de l’actuelle direction de la Colombe de répondre à toutes les voix qui pourraient, dans les prochains mois, contester sa légitimité, d’autant qu’elle fait face à un mouvement de redressement mené par Aberrahim Bouaida.
Le mandat de quatre années d’Aziz Akhannouch à la tête du RNI arrivera à échéance en mai prochain, sachant qu’il a été élu président lors d’un congrès ordinaire, le 6e dans l’histoire de la formation, tenu le 20 mai 2017 à El Jadida. Un conclave qui l’a confirmé à ce poste, sept mois après le congrès extraordinaire du 29 octobre 2016 à Bouznika, organisé dans la foulée de la démission de son prédécesseur, Salaheddine Mezouar.
Akhannouch a grandement besoin d’un parapluie légal pour mieux se consacrer à la préparation des élections et placer ses fidèles mandataires de listes RNI.
Etat d'urgence oblige, le congrès extraordinaire du RNI pourrait se tenir par visioconférence comme ce fut le cas pour la session du conseil national du parti le 3 octobre.