Le ministre des Affaires islamiques défend le maintien de l’interdiction des prières du vendredi dans les mosquées au motif qu’il est impossible de «garantir les conditions sanitaires préventives, notamment l’examen de la température et la distanciation sociale».
«L’accomplissement des prières du vendredi est tributaire de la disparition de la pandémie, ou à la diminution des infections», a expliqué Ahmed Toufiq dans des déclarations à la radio Medi1 rapportées par la chaîne Medi1 TV.
«C’est aux autorités compétentes que revient de décider si l’accomplissement de cette prière ne constitue pas une menace pour la santé. S'il y a un soupçon d'infection lié à la prière du vendredi, c’est tous les fidèles qui devront être examinés.»
Le ministre des Habous répond ainsi aux voix qui se sont exprimées ces dernières semaines, réclamant la réouverture de toutes les mosquées au Maroc pour la prière du vendredi. Une pétition a même été lancée sur Internet en ce sens. Al Adl wal Ihsane et le Mouvement Unicité et Réforme ont rejoint la même campagne.
Pour rappel, le ministère des Affaires islamiques a autorisé, le 7 juillet, une réouverture partielle de mosquées, mais uniquement pour accomplir les cinq prières quotidiennes.