Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu mercredi 27 mai un débat consacré à la protection des civils en période de conflits armés. Une occasion pour le secrétaire général, Antonio Guterres, de réitérer son appel du 23 mars en faveur de la conclusion d’un cessez-le-feu mondial en ces temps du Coronavirus.
Le représentant de l’Afrique du sud, Jerry Matjila, a saisi cette opportunité pour aborder «la grave situation de la population civile sahraouie dans les zones occupées par le régime marocain», soulignant qu’elle «ne reçoit pas l’attention nécessaire et adéquate», rapporte l’agence de presse du Polisario. Il est lieu de rappeler qu’un cessez-le-feu est observé au Sahara depuis septembre 1991. L’ambassadeur a regretté aussi que la communauté internationale n’accorde pas un intérêt au «processus de décolonisation au Sahara occidental et en Palestine».
Ces déclarations de la part de Matjila viennent appuyer la dernière allocution de Cyril Ramaphosa à l’occasion de la commémoration de la journée mondiale de l’Afrique, célébrée le 25 mai. «En tant qu’Africains, nous continuerons de défendre la justice et de soutenir le peuple du Sahara occidental dans sa lutte durable pour la liberté et l'autodétermination», a souligné le président.