Le Maroc a levé les restrictions imposées, dans le cadre de sa gestion du Covid-19, aux chalutiers européens qui pêchent dans ses eaux atlantiques. Des mesures qui n’autorisaient les escales de navires de commerce en provenance d’un pays contaminé du coronavirus qu’après 14 jours d’attente, rendant ainsi imposible les opérations de débarquements des captures dans certains ports marocains. Un sérieux coup pour les finances des armateurs ibériques, sachant que les cales de leurs bateaux ne sont pas en mesure d’emmagasiner toutes les quantités de poissons pêchés durant la période de leurs présences au Maroc.
Les armateurs andalous étaient les premiers affectés par la décision des autorités marocaines, au point que le président de la région, Juanma Moreno a demandé à l’Union européenne d’accorder des aides aux professionnels, dans une interview accordée à la chaîne Canal Sur, le 17 mars dernier.
Bruxelles a ensuite pris les choses en main. Hier «le Conseil de l'Union européenne a officiellement communiqué que le Maroc autorise les navires ayant une licence à opérer au cours du deuxième trimestre», rapporte l’agence EFE.
«Nous nous réjouissons que les efforts ont été couronnés de succès. Dès le 1e avril, les navires opérant dans les zones de pêche marocaines dans le cadre de cet accord pourront le faire à nouveau normalement», s’est félicitée la responsable de la pêche au sein du gouvernement autonome de l’Andalousie, Carmen Crespo.
Hier, l’Union européenne a contribué par 150 millions euros au Fonds spécial pour la gestion de la pandémie Covid-19, créé à l’initiative du roi Mohammed VI.