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Grand Angle

Medias : Gerets continue de déchaîner les passions

Même si le salaire de Gerets n’est plus un secret pour personne, il suffit d’en reparler pour que la polémique reprenne de plus belle.

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Il semble que ces derniers temps, les avis fusent de toutes parts dès que la question au sujet du salaire d’Eric Gerets est reposée. En effet, l’entretien accordé, vendredi dernier, par l’entraineur de l’équipe nationale marocaine au quotidien «Aujourd’hui le Maroc» a suscité l’étonnement des uns et la déception de tant d’autres. De plus, des supports quotidiens marocains et autres sites d’informations générales sur la toile n’ont pas hésité à relayer ledit interrogatoire. Quoi qu’il en soit, ce semblant de tollé n’a laissé personne sans avis. Qu’ils soient des sportifs nationaux, internautes de toutes les catégories ou des journalistes marocains, ils sont nombreux à se dire «heurtés» par les propos du sélectionneur national à leur égard.

L’entretien en question a été réalisé à la suite de la prestation un tant soit peu décevante des joueurs de l’équipe marocaine. La journaliste Houda El Fatimi s’est donnée la permission de poser à Gerets certaines questions qui brûlent les lèvres de beaucoup de Marocains. Parmi ces questions, il y a lieu de mentionner l’intention de l’entraineur de ne jamais quitter son fastueux appartement situé à Harhoura, ce qu’il pense de son salaire faramineux mais aussi s’il envisage de partager sa place avec un coach marocain. Interrogatoire logique pour certains, mais d’autres sont allés jusqu’à le qualifier d’orienté par le journal et d’y voir un inconvénient! (sic)

Ce n’est pas votre affaire!

«Mon salaire, cela ne vous regarde pas», entrevoit Gerets en s’adressant aux Marocains qui y voient un problème. Cette phrase-choc a mis en ire l’Amicale des entraineurs marocains qui, au nom de l’intérêt général, promet de frapper à la porte de la Fédération royale marocaine de football et le ministère de la Jeunesse et des sports et ce, dans le but d’exiger à Gerets de présenter ses excuses et de témoigner du respect à l’égard de ses confrères au Maroc. De même, le corps sportif national ne cesse d’énumérer les victoires du Maroc, notamment en faisant allusion à sa qualification à 4 reprises à la coupe du monde, avant même qu’Eric Gerets ne fasse partie des siens.

Pour le patron du quotidien «Aujourd’hui le Maroc», l'effet produit par la publication de cette interview est, à quelques détails près, l'effet que le groupe escomptait : «Il a même dépassé ce que j'en attendais», affirme-t-il. Et d’ajouter : «le travail d'un journaliste n'est pas de donner son avis ou faire part de ses positions, mais de donner la parole aux sources et aux personnes concernées».

En effet, suite à la prestation décevante de l'équipe nationale à la CAN 2012, le quotidien a estimé, comme tous les Marocains, que le sélectionneur nous devait des explications. Chose que la journaliste a fait de manière très normale, voire anodine. «Nous avons posé les questions que tout le monde se pose et il a apporté les réponses qu'il assume pleinement (nous disposons de l'enregistrement encore pour preuve si besoin en est)», conclue le patron Saad Benmansour.

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