Le ministre des Affaires étrangères est dans la ligne de mire du groupement des conseillers parlementaires de la CDT. Dès le début de la séance des questions orales de cet après-midi, un élu de la centrale syndicale a pris la parole pour dénoncer la déprogrammation, à la dernière minute, de leur question adressée à Nasser Bourita, portant sur «les mesures à prendre contre les pénétrations israéliennes au Maroc».
Le chef de la diplomatie était présent jusqu’à 13 heures au siège de la Chambre haute, où il a soumis aux membres de la Commission des Affaires étrangères les projets de loi délimitant les frontières maritimes du Maroc. Deux textes adoptés, le 22 janvier, à l’unanimité lors de la plénière de la Chambre des représentants.
Au milieu de la séance et en l’absence du ministre, le groupement de la CDT a tenu à présenter sa question. Une occasion qu’Abdelhak Hissane a saisi pour dénoncer les propos de Nasser Bourita sur le «Deal du siècle». «Sa déclaration exprime-t-elle une opinion personnelle ou celle du gouvernement marocain», s’est-il interrogé. Et de conclure en considérant le plan de paix de Donald Trump comme le «hold-up du siècle».
Le ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement, Mustapha Ramid, a décliné l’invitation du président de la séance, Abdellatif Hallouti (PJD) de commenter l’intervention du groupement de la CDT.