Le PAM souhaite prendre la parole au terme de la prochaine session hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants pour soulever les atteintes successives «aux droits de l’Homme et la liberté d’expression, dont le dernier acte est l’arrestation d’un journaliste», mais sans citer le nom d’Omar Radi.
La requête a été adressée par le président du groupe des députés du Tracteur au président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, indique un communiqué du parti parvenu à notre rédaction.
La balle est désormais dans le camp du gouvernement El Othmani. L’article 152 du règlement interne de l’institution législative lui donne en effet un délai légal de deux semaines, pour répondre à la requête du groupe du Tracteur. Toutefois, l’exécutif peut faire la sourdre oreille, au grand dam des députés de l'opposition, lorsqu’il s’agit des questions les plus sensibles
Pour mémoire en mai dernier, le président du groupe des députés de l’Istiqlal, Noureddine Modiane, s’est emporté contre le refus du gouvernement d’apporter des éclaircissements sur la grève des étudiants des facultés de médecine.
A la fin de chaque session des questions orales, quatre groupes (deux de l’opposition et deux de la majorité) prennent la parole pour aborder un sujet d’actualité, mais après que le gouvernement filtre ces interventions.