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Grand Angle

La formation professionnelle «ouvre des perspectives d’insertion et de stabilité sociale», affirme Mohammed VI

Comme lors de son discours du 20 août 2018, le roi Mohammed VI a réitéré l’importance de la formation professionnelle.

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A l’occasion de la commémoration de la Révolution du Roi du Peuple, Mohammed VI a prononcé, mardi soir et depuis la ville d’Al Hoceima, un discours qui est la suite de son intervention du 29 juillet.  

Le souverain a donné certains détails de la «nouvelle étape», esquissée il y a trois semaines, et dont les mots d’ordre sont «responsabilité et essor». L’élaboration d’un nouveau modèle de développement en sera le socle, a-t-il précisé.

La Commission spéciale, qui sera installée prochainement, aura «une triple mission de réajustement, d’anticipation, de prospective pour permettre à notre pays d’aborder l’avenir avec sérénité et assurance», a affirmé le roi. Et de souhaiter que la copie proposée par ladite Commission soit «authentiquement marocaine» et qui ait l’adhésion des Marocains.

Le roi loue la formation professionnelle

Visiblement, Mohammed VI parie beaucoup sur le travail qui sera confié aux membres de la Commission spéciale. «Notre ambition est que, dans sa nouvelle version, ce modèle de développement constitue une assise solide pour faire émerger un nouveau contrat social emportant une adhésion unanime, en l’occurrence celle de l’État et de ses institutions, celle des forces vives de la nation incluant le secteur privé, les formations politiques et les syndicats, les associations, ainsi que celle de l’ensemble des citoyens».

L’objectif de l’«adhésion unanime» doit être précédée impérativement par une amélioration des «conditions de vie (des) citoyens, (et) réduire les inégalités sociales et spatiales» particulièrement «en milieu rural et dans les périphéries urbaines» où «sont concentrés les segments de la population les plus en difficulté. Leur situation nécessite un soutien plus affirmé, une plus grande attention, un travail sans relâche pour que soient satisfaits leurs besoins pressants», a reconnu le souverain.

Comme lors de son discours de l’année dernière prononcée à la même occasion, Mohammed VI a réitéré l’ «importance» de la formation professionnelle «pour la qualification des jeunes, notamment en milieu rural et dans les zones périurbaines. Grâce à une insertion professionnelle réussie, ces jeunes deviendront productifs et contribueront au développement du pays. En effet, l’obtention du baccalauréat et l’accès à l’université ne constituent pas un aboutissement en soi. Ce sont des étapes dans le parcours académique. Ce qui importe vraiment, c’est d’acquérir une formation qui ouvre des perspectives d’insertion professionnelle et de stabilité sociale».

«La promotion de la formation professionnelle est désormais une nécessité impérieuse, non seulement pour créer de nouveaux emplois, mais aussi pour mettre le Maroc en capacité de relever les défis de la compétitivité économique, d’être en phase avec les nouvelles évolutions mondiales survenues dans divers domaines.»

Le Roi Mohammed VI

Le roi a conclu sa plaidoirie pour la formation professionnelle par un hadith du Prophète : «Aucun homme ne gagne rien de mieux que ce qu’il retire du travail fait de ses propres mains.»

blagueur
Date : le 26 août 2019 à 19h53
Zones industrielles, zones franches, zones de pépinières d'entreprises, techno-polis, espaces et plateaux de bureaux ... des tentatives, des gares pour prendre le train d'un développement à l’Arlésienne ? Un terreau inadapté à l'acclimatation d'un savoir faire importé ? Des monopoles faisant prévaloir la consommation sur la production ? L’obsolescence programmée ou naturelle et des technologies en perpétuelle mutation à une vitesse de plus en plus grande ? Une valeur ajoutée qui s'érode au fil du temps, de l'inflation et de l'évolution des termes de change ? Des équipements qui vieillissent de plus en plus vite en terme de capacité, de rendement, de postes de travail nécessaires à leur bonne marche, submergés par d'autres chaines à commandes numériques mobilisant moins de personnel mais ayant de plus grandes compétences ? Des produits de substitution, des matériaux nouveaux, réalisant les même fonctions que les traditionnels s'emparant des marchés ? L'analyse "secteur" par "secteur" démontre que le recours à l'importation devient de plus en plus grand au fil de l'évolution des techniques et ne porte plus sur les seules machines de plus en plus "complexes et sophistiquées" mais aussi sur des produits semi-finis. Pour s'en convaincre il suffit de se pencher sur les "secteurs" du cuir, du textile, du bois, de la mécanique, du liège. Par exemple, ce dernier a vu l'importation du polystyrène expansé pour l'isolation, ou encore le développement du marché des bouchons synthétiques en substitution et au détriment des traditionnels bouchons en liège naturel. Colles, liants, bases et pigments pour les peintures, encre pour les imprimantes, produits de consommation, on ne compte plus les transferts et exportations de valeur ajoutée à l'étranger au gré de nos importations. Même nos ressources naturelles propres, marocaines, susceptibles de générer une valeur ajoutée sont vouées partiellement à une exportation en l'état, de matière brute, grège voire au mieux semi-transformée. Le développement est celui de tout un système, il exige un terreau spécifique nécessaire à la germination d'une dynamique, une masse critique d'informations, de compétences, de moyens financiers, d'énergie, d'efforts, de travail et une volonté politique comme patronale d'étoffer les directoires et encadrements supérieurs d'entreprises de réelles compétences. Le développement n'est pas rigidifiant ou conservateur, au contraire, il enterre les vielles pratiques et techniques au fur et à mesure du progrès et du remplacement de ces dernières. En l’absence de remplacement des modes de production, de surfer sur la vague du changement permanent, d'anticiper, de veiller aux évolutions et de vigilance, le système de production tout entier périclite et est voué à l'effondrement, marqué par les exodes, la fuite des capitaux et des cerveaux, l'endettement et la pauvreté. Réduire les importations en développant des produits ayant les mêmes fonctions fabriqués au Maroc, acheter marocain, sous-traiter localement, créer un espace "environnemental" pour les bureaux de conception, pour les ateliers de fabrication et d'usinage, etc. Optimiser la valeur ajoutée de nos exportations en réduisant l'exportation des matières brutes au profit des mêmes finies, une réduction en volume qui aura un impact sur les prix à l'export. Enfin, pour éclairer un terme, l'intersectoriel se compose du gouvernement vu qu'il arrête les politiques mais aussi de toutes ces PME, bureaux d'études, ateliers capables de concevoir et de développer ou de transformer des équipements destinés aux différents secteurs, ils regroupent plusieurs disciplines (mécanique, électrique, électronique, thermique, hydraulique, pneumatique, optoélectronique, automatique, robotique, informatique, etc), auxquels devraient être fournis des travaux de sous-traitance pour se développer, au lieu de péricliter et fermer comme les chaudronniers et tôliers fabriquant les plus simples citernes et chariots. L'étude des causes des fermetures d'unités de production élémentaires devrait alerter les uns ... Bref, avec toutes les compétences et expertises à l'international, marocaines et étrangères, les nombreuses études techniques et audits menées par les ministères et les gouvernements, une sérieuse étude des modalités et politiques à mettre en oeuvre pour initier un véritable développement global pourra, on l’espère, enfin voir le jour.
blagueur
Date : le 23 août 2019 à 12h42
Formation professionnelle, certes, mais dans quels créneaux et pour quels débouchés ? Le moteur de la dynamique du développement se situe dans l’intersectoriel qui innove, produit, transforme, maintient, rénove les équipements des différents secteurs d'activités. La vison sectorielle a rempli les carnet de commande à l'import d'équipements, d'usines clés en main, même les pièces de rechange sont importées. Cette vison est fermée et contribue à la survivance d’îlots de production déconnectés, autosuffisants. Il est grand temps de se départir de la vision sectorielle encore en vogue dans le lexique du gouvernement. Khouribga, une ville minière depuis l'occupation, n'a point vu un puissant développement de la sous-traitance technique. Même les marteaux des broyeurs, étaient d'importation au terme de leur usure. Elle aurait pu participer à l'éclosion de petites PME, d'ateliers mécaniques créant de la valeur ajoutée au Maroc, réduisant le recours à l'importation de produits finis, créant de l'emploi sous-traitant tout en participant au développement d'un savoir faire qui aurait pu rayonner au delà de la ville. Bref, ce qui est dévolu au secteur reste dans le secteur et ne diffuse pas, il en résulte un développement lacunaire et segmenté. Il est plus facile de commander à l'étranger une pièce de rechange, un moule, que de suivre sa conception et sa fabrication dans un atelier marocain. Ce sont les petites PME chinoises de l'intersectoriel qui ont fait la puissance des divers secteurs de l'industrie chinoise.
HMIMID69
Date : le 22 août 2019 à 15h18
Au Maroc il existe un immence desordre dans la couche sociale défavorisé qui est a l'origine du malaise de développement au Maroc comme dans tous les Pays Arabes difficile a régler avant plusieurs générations jusqu'à quand les pauvres comprendront que faire 6 ou 8 enfants alors qu'on n'a pas les moyens de les élevés 'est un crime contre l'humanité.
Solistedusaxophone
Date : le 21 août 2019 à 13h51
Il na pas tord cest valable sans tout les pays
Septime
Date : le 21 août 2019 à 13h01
Bon ben y’a plus qu’à ...
Dernière modification le 26/08/2019 19:53
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