Une réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) consacrée à la Libye a servi de tribune au Maroc pour réitérer son rejet de l’option militaire.
Elle «ne contribuerait pas à la stabilité de ce pays» a mis en garde, hier à Addis-Abeba, le représentant permanent du royaume auprès de l’UA, Mohamed Arrouchi.
Le diplomate a appelé à «mettre fin à toutes les opérations militaires et aux manifestations d'armement et d'inciter toutes les parties et les acteurs politiques à résoudre leurs différends par le dialogue», rapporte l'agence MAP.
Mohamed Arrouchi a souligné que l’Accord de Skhirat, signé en décembre 2015, «est sujet à des ajustements suivant la volonté des parties libyennes, pour parvenir à une solution politique garantissant la stabilité et la sécurité de la Libye et réalisant les aspirations du peuple libyen.»
Dans sa résolution sur la Libye, rendue publique le 19 avril, le Conseil de paix et de sécurité a précisé qu «il n'y a pas de solution militaire à la crise libyenne et souligne l’impératif d’une solution politique comme la seule solution viable pacifique pour résoudre la crise actuelle».
Le CPS a exigé «une fin immédiate de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Libye et appelle tous les acteurs de soutenir de manière constructive le processus de paix en Libye et à agir de bonne foi».