Depuis les attentats terroristes ayant visé, dimanche, trois églises, des hôtels et des policiers au Sri Lanka, le bilan des victimes ne cesse de s’alourdir. Ce mardi, la police locale a annoncé un bila qui s'est alourdi à 320 morts et près de 500 blessés, plusieurs ayant succombé à leurs blessures dans les hôpitaux. Le précédent bilan humain était de 290 morts.
En deuil national, le pays a observé ce matin trois minutes de silence en hommage aux victimes. A l’église Saint-Antoine de Colombo, théâtre du premier attentat suicide dimanche matin, des dizaines de personnes ont prié en silence, bougies à la main, certains retenant à grand peine leurs larmes. A l’issue des trois minutes de silence, la foule a entamé une prière à voix haute.
Cité par l’AFP, le secrétaire d’Etat srilankais à la Défense, Ruwan Gunasekera, indique que les autorités ont interpellé jusque-là une quarantaine de personnes dans l’enquête sur ces attaques attribuées au mouvement islamiste local National Thowheeth Jama’ath (NTJ), désormais revendiquées par Daech.
S’adressant ce mardi au Parlement, Wijewardene a rapporté que les premiers éléments de l’enquête montraient que les attentas de dimanche étaient des représailles à la fusillade terroriste qui ont visé deux mosquée à Christchurch (Nouvelle-Zélande), le 15 mars dernier.