Le secrétaire général de l’ONU «se félicite de la décision du Maroc, du Polisario, de l’Algérie et de la Mauritanie d’accepter l’invitation de son envoyé personnel, Horst Köhler, afin de participer à une table ronde initiale à Genève les 5 et 6 décembre 2018», a indiqué mardi soir son porte-parole adjoint, Farhan Haq.
Antonio Guterres «réitère son soutien indéfectible à son envoyé personnel et ses efforts pour relancer le processus de négociation conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité du 31 octobre 2018», a-t-il poursuivi.
Le Portugais «exhorte chacun à s’engager de bonne foi, sans conditions préalables et dans un esprit constructif dans les discussions».
Les Nations unies souhaitent que la «table ronde» de Genève puisse relancer le processus des pourparlers entre les parties, et ce, après une suspension de plus de six ans. Leur dernière rencontre remonte, en effet, à mars 2012 à Manhasset (New York). C’était dans le cadre des «réunions informelles» lancées par Christopher Ross.
Les Etats-Unis partagent également le même souhait que l'ONU. Et ce n'est pas un hasard si le n°3 au Département, David Hale, s'est rendu la semaine dernière au Maroc et en Algérie à seulement quelques jours de la tenue de la réunion de Genève.