Quinze ans après sa disparition, I. L., une Maroco-italienne, a été identifiée après des tests ADN d’ossements. Agée de 32 ans au moment des faits, aucune trace d’elle n’a été retrouvée, alors qu’elle envisageait de voyager entre les villes de Montecatini et Prato (région toscane).
Selon Il Corriere della Sera, les restes de son corps ont été retrouvés trois ans plus tard, cachés dans des sacs en plastique sur une autoroute de la commune de Barberino del Mugello.
Il a fallu 12 ans pour réussir à faire le lien entre la disparition de la jeune femme et ces ossements, sous l’insistance de Giuseppina Mione, procureure adjointe à Florence, qui a exigé un test ADN pour les identifier. Celui-ci certifie finalement que les restes appartiennent au corps d’I. L., qui, selon le tribunal, aurait été réduit en morceaux conformément à des rites sataniques précis.
Z. C., mère de la victime, confie au média italien avoir vu sa fille pour la dernière fois le matin du 27 juin 2003 dans leur maison de Montecatini. I. L. avait décidé d’aller voir son époux à Prato, malgré les réserves de la mère qui s’inquiétait pour la victime, d’autant plus que son mari était consommateur et trafiquant de drogues. Cette nouvelle étape de l’enquête permettra d’élucider le mystère de ce meurtre «assez rapidement», selon la mère, qui dit être restée déterminée à connaître la vérité.