Le président de la ville autonome de Ceuta, Juan Jesús Vivas (Parti populaire), demande à ce que les mineurs étrangers non accompagnés (MENA) soient renvoyés au Maroc, indique l’agence EFE. Dans ce sens, il veut que soient «intensifiés» les mécanismes de collaboration avec l’Espagne pour couvrir les éventualités dues à la présence de ces mineurs.
Dans des déclarations à la presse, Juan Jesús Vivas a déclaré que cette thématique était le «dossier en suspens» de l’exécutif, «aussi bien l’actuel que ceux qui l’ont précédé», ajoutant qu’«il est nécessaire d’intensifier les mécanismes de collaboration pour couvrir les imprévus» liés à la présence de ces migrants mineurs.
Alors que d’autres mécanismes d’immigration «très efficaces» ont été définis entre l’Espagne et le Maroc, il demeure «une question en suspens dans toute l’Espagne, qui est celle des MENA», a insisté le responsable.
Il estime que Ceuta et Melilla doivent revendiquer «de manière absolument loyale envers le gouvernement que là où les mineurs sont le mieux, c’est chez eux et auprès de leur famille».
Ce n’est pas la première fois que Juan Jesús Vivas se fait le porte-voix de cette requête. Le 5 septembre dernier, lors d’une table ronde sur la coordination interterritoriale, il avait plaidé auprès de l’exécutif espagnol que la «meilleure solution» pour les mineurs marocains qui arrivent dans l’enclave n’était autre que la réadmission vers leur pays d’origine.
Pour rappel, à Ceuta, le centre pour mineurs «La Esperanza» accueille plus de 150 enfants et adolescents originaires du royaume.