Bank Al-Maghrib a présenté, dimanche 29 juillet à Al Hoceïma, son rapport annuel au titre de l’exercice 2017 devant le roi Mohammed VI, par le biais de son wali, Abdellatif Jouahri. Ce rapport inclut des évaluations prouvant que la réforme de régime de change n’a, à moyen terme, qu’un impact limité sur l’évolution des prix.
Selon la banque centrale, un effet sur l’inflation dans le cas le plus extrême (de 2,5% du dirham) reste faible. Ne dépassant pas les 0,4 point de pourcentage, ceci ne risque pas de se répercuter fortement sur l’évolution des prix dans l’immédiat. A plus long terme, avec la mise en place d’un cadre de ciblage d’inflation, prévu à un stade avancé de la transition, la réforme permettrait toujours selon la (BAM) davantage d’efficacité de la politique monétaire.
Entamée en janvier dernier, la première étape de la flexibilisation du régime de change a consisté en l’élargissement de la bande de fluctuation du dirham de ± 0,3% à ± 2,5%. La réforme vise à renforcer la capacité de l’économie nationale, à absorber les chocs externes et à soutenir sa compétitivité, rappelle la même source.