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Grand Angle

Nacer Boudiaf… d’une usine de brique au Maroc à la course présidentielle en Algérie

Le fils du président algérien assassiné Mohamed Boudiaf est un habitué du Maroc. Nacer, ayant vécu près de trois décennies dans le royaume, a exprimé cette semaine son intention de se présenter à l’élection présidentielle algérienne, prévue en avril 2019.

Publié
Nacer Boudiaf, fils du président algérien assassiné, a annoncé son intention de se présenter à l'élection présidentielle d'avril 2019. / Ph. DR
Temps de lecture: 3'

La semaine dernière, le fils de Mohamed Boudiaf, président algérien assassiné à Annaba alors qu’il prononçait un discours en 1992, a annoncé son intention de se présenter à la course présidentielle algérienne en avril 2019.

Nacer Boudiaf a indiqué sur sa page Facebook avoir «annoncé [sa] candidature aux présidentielles de 2019 avec un projet national fort proposant toutes les solutions à la crise provoquée par ce régime corrompu». Une allusion faite au régime actuel présidé par Abdelaziz Bouteflika. «Voici ma main tendue pour vous et pour l'Algérie, qui traverse une période difficile et fait face à plusieurs problèmes dans divers secteurs, comme la justice, l'éducation, l'économie», a-t-il déclaré dans un autre post. Il a ajouté dans un autre post, évoquant cette fois l’élection présidentielle algérienne :

«Nous avons une forte conviction que la jeunesse algérienne est consciente et capable d'assumer la responsabilité et de lutter pour construire une patrie libre. Nous sommes déterminés à compléter ce qui a été entrepris par nos ancêtres et nos pères qui se sont sacrifiés pour notre pays.»

Un sacrifice faut «pour le bien de leurs fils afin que ces derniers vivent dans la dignité, sous la bannière du projet national», enchaîne-t-il.

Nacer Boudiaf a promis, s’il devient président, de ne passer à la tête de l’Algérie qu’un seul mandat, et non pas «quatre ou cinq». Un autre clin d’œil à destination de l’actuel président algérien, Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999.

D’une usine de brique à Kénitra au Palais El Mouradia ?

Tout comme l’actuel président algérien Abdelaziz Bouteflika, qui a passé plusieurs années de son enfance à Oujda, Nacer Boudiaf a vécu de longues années au Maroc, et plus précisément dans la ville de Kénitra, accompagné de sa famille, avant de retourner dans son pays.

Le père de Nacer, Mohamed Boudiaf, a été condamné à la peine capitale en 1963. Il avait été accusé de complot contre la sécurité de l'Etat après son différend avec Ahmed Ben Bella, premier président algérien après l'indépendance du pays d’«un million et demi de martyrs». Mais ce verdict n’a jamais été appliqué, puisqu’un certain nombre de personnalités de l’époque avaient fait les intermédiaires. Boudiaf avait été libéré après des mois de prison.

Il quitte ensuite l'Algérie, accompagné de sa famille, vers la France, puis la Suisse avant de poser ses valises au Maroc et plus exactement à Kénitra. Dans l’ancienne ville appelée autrefois Port-Lyautey, Boudiaf a géré, notamment avec son fils Nacer, une usine de fabrication de briques.

En 1992, il est sollicité par les chefs de l'armée algérienne pour retourner en Algérie et reprendre les rênes du pouvoir, succédant ainsi à Chadli Bendjedid après une guerre civile dévastatrice. Il est ainsi nommé président de l'Algérie en janvier 1992, avant d’être assassiné six mois plus tard, dans des circonstances pour le moins mystérieuses.

Une course contre Bouteflika «l’imbattable»

Pour s’inscrire dans la course pour le Palais El Mouradia, Nacer Boudiaf a déjà créé en 2017 un mouvement politique baptisé «l’Algérie avant tout», tentant ainsi de conquérir le plus grand nombre d'Algériens, en se basant sur l’héritage et le nom de son père.

Il est jusque-là la troisième personnalité politique algérienne à annoncer son intention de se présenter à l'élection présidentielle. Il s’agit notamment de Fethi Ghares, à la tête du Mouvement démocratique et social, ainsi que Filali Ghouini, à la tête du parti El Islah, ayant déjà annoncé leurs candidatures aux présidentielles algériennes.  

En plus des noms ayant officiellement annoncé leurs candidatures, des voix se sont élevées au sein du parti au pouvoir, le Front de libération nationale (FLN), au cours des derniers mois. Des voix qui appellent Abdelaziz Bouteflika, président algérien depuis 1999, à briguer un cinquième mandat. Une candidature pour succéder à lui-même sachant que son état de santé ne cesse de se détériorer depuis l’accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime en 2013.

Affaibli par cet accident et par son âge, celui qui gouverne l’Algérie n’avait fait que quelques rares apparitions, sur un fauteuil roulant, depuis cette date. Malgré cela, l’actuel locataire du Palais El Mouradia, résidant permanent dans le banker médicalisé de Zeralda, a été jusque-là imbattable aux élections présidentielles précédentes.

Castellums 02
Date : le 05 juillet 2018 à 19h08
no no je ne suis pas en khamis baskets..et celle qui partage ma vie n'est pas bachee ...mec...
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youness93 à écrit:
Quand on voit ts les déchets comme toi et tes semblables ... polluant ce forum ... on peut dire que les admins ont du travail à faire.
youness93
Date : le 05 juillet 2018 à 17h10
Quand on voit ts les déchets comme toi et tes semblables ... polluant ce forum ... on peut dire que les admins ont du travail à faire.
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damous à écrit:
no no quand on voit ts les déchets en khamis baskets et tchadors...polluant les rue d'Alger et d'ailleurs..on peut dire que le putsch a echoue et c'est bien dommage
Castellums 02
Date : le 05 juillet 2018 à 16h49
no no quand on voit ts les déchets en khamis baskets et tchadors...polluant les rue d'Alger et d'ailleurs..on peut dire que le putsch a echoue et c'est bien dommage
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youness93 à écrit:
L'un est pire que l'autre. Boudiaf a cautionné le putsch militaire et s'est rallié aux corrompus qui ont enterré la démocratie en Algérie. Bouteflika a fait pareil mais il a baissé plus son pantalon avec les putschistes c'est pour ça il a eu la vie sauve.
youness93
Date : le 05 juillet 2018 à 14h40
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AigleRoyalair à écrit:
... comparer un homme comme feu Boudiaf ,au parcours élogieux de bravoure et de sacrifices alloués pour sa patrie au détriment de sa vie privée et familiale jusqu'à ses derniers souffles, avec un Bouteflika ...
L'un est pire que l'autre. Boudiaf a cautionné le putsch militaire et s'est rallié aux corrompus qui ont enterré la démocratie en Algérie. Bouteflika a fait pareil mais il a baissé plus son pantalon avec les putschistes c'est pour ça il a eu la vie sauve.
AigleRoyalair
Date : le 05 juillet 2018 à 13h14
Tout ça est documenté,j'en conviens,ma reproche pour vous, c est le fait de mélanger torchons et serviettes, Car comparer un homme comme feu Boudiaf ,au parcours élogieux de bravoure et de sacrifices alloués pour sa patrie au détriment de sa vie privée et familiale jusqu'à ses derniers souffles, avec un Bouteflika qui n a rien fait pour l Algérie ,son parcours en témoigne,consultez le,c est pourtant vérifiable,vous m aviez révolté. Je suis Marocain,j ai grand estime pour ce Monsieur et feu Houcine ait Ahmed.
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damous à écrit:
perplexe a la difference ce damous..peut etre que ses parents pdt la guerre d'Algerie se trouvaient déjà en France et parmis les derniers guillotines a la prison Montluc a Lyon se trouve un des leurs..et que jusqu'à ce jour y sont encore vivants ou dcd.. ..et n'ont jamais fais confiance aux dirigeants algériens peu importe leurs noms..
Castellums 02
Date : le 05 juillet 2018 à 10h40
perplexe a la difference ce damous..peut etre que ses parents pdt la guerre d'Algerie se trouvaient déjà en France et parmis les derniers guillotines a la prison Montluc a Lyon se trouve un des leurs..et que jusqu'à ce jour y sont encore vivants ou dcd.. ..et n'ont jamais fais confiance aux dirigeants algériens peu importe leurs noms..
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AigleRoyalair à écrit:
Ce damous, ne connait rien de l'histoire,en comparant un HERO de la carrure de feu si Mohammed boudiaf avec un Bouteflika qui....
AigleRoyalair
Date : le 04 juillet 2018 à 22h04
Ce damous, ne connait rien de l'histoire,en comparant un HERO de la carrure de feu si Mohammed boudiaf avec un Bouteflika qui....
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Ouldlablad à écrit:
Ne compare pas Boudiaf al watani qui a subi la prison sous l'occupant français et dont le prestige est grand en Algérie et qui a été assassiné par la mafia des généraux avec le noceur Bouteflika qui était planqué dans les bistrots du Maroc et de France et qui est maintenu au pouvoir malgré son handicap et que les algériens vomissent sauf les chyattas.
Ouldlablad
Date : le 04 juillet 2018 à 21h36
Ne compare pas Boudiaf al watani qui a subi la prison sous l'occupant français et dont le prestige est grand en Algérie et qui a été assassiné par la mafia des généraux avec le noceur Bouteflika qui était planqué dans les bistrots du Maroc et de France et qui est maintenu au pouvoir malgré son handicap et que les algériens vomissent sauf les chyattas.
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damous à écrit:
perplexe si cet homme avait le moindre interet..pour "la junte" Nekkaz serait enterre depuis longtemps...le grand Boudiaf..sa grandeur n'a d'egal que celle de Bouteflika...les deux ont fait la guerre au Maroc...bien au chaud..sauf qu'un plus malin que l'autre est rentre au bon moment..
safranlxyxy
Date : le 04 juillet 2018 à 21h10
Qu'est ce que tu veux dire par ''c'est la même au Maroc '''?
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Soult* à écrit:
C'est la même au Maroc donc on est pas mieux lotis.
bouloulou4
Date : le 04 juillet 2018 à 17h33
D'où tirez vous que Boudiaf était un planqué au Maroc, pendant la guerre de libération?
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damous à écrit:
perplexe si cet homme avait le moindre interet..pour "la junte" Nekkaz serait enterre depuis longtemps...le grand Boudiaf..sa grandeur n'a d'egal que celle de Bouteflika...les deux ont fait la guerre au Maroc...bien au chaud..sauf qu'un plus malin que l'autre est rentre au bon moment..
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