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Breve

France : Excédé par les insultes racistes, le gérant d’une supérette rappelle quelques principes

Publié
Ph. LP/B.H
Temps de lecture: 1'

A Paris, la supérette de Stalingrad est vent debout contre le racisme, et elle le fait savoir. Son gérant constate la multiplication des insultes racistes envers lui, ses employés ou entre clients, rapporte Le Parisien.

Ainsi, il a trouvé une solution en interdisant l’accès de sa boutique aux racistes. «Le magasin est interdit aux racistes !», affiche-t-il ainsi à l’entrée de son épicerie. L’initiative a été entreprise après un «coup de sang» du patron de la supérette, qui dit avoir constaté à maintes reprises que ces insultes tournaient «toujours autour de la couleur des employés».

Le gérant se présente comme «juif, pied noir, originaire d’Algérie et totalement Français». Il indique au Parisien que cette affiche est l’expression d’«un ras-le-bol face à la multiplication des insultes ou des menaces à caractère racial», pouvant «fuser au moindre problème». D’ailleurs, il évalue la fréquence de ces altercations à au moins 2 ou 3 par semaine. «Sale juif est l’insulte que j’entends le plus souvent», déplore-t-il auprès du journal, qui indique que les neuf employés de la supérette «ne sont pas épargnés non plus».

Plus que cela, «il y a fréquemment des remarques sexistes ou des insultes envers le personnel féminin», fait remarquer le commerçant, indiquant avoir déposé, en sept ans, trois plaintes restées sans suite. C’est ainsi que lui est venue l’idée de l’affichette, après laquelle le gérant a reçu félicitations et témoignages de soutien de ses clients. «Ici c’est chez moi et chez moi, on se comporte bien», indique-t-il encore au Parisien avant d’ajouter : «De toute façon, cette affichette, ce n’est pas pour me faire de la pub. C’est juste parce que j’en ai marre de racistes.»

FATEM95
Date : le 11 mai 2018 à 17h52
Ce lien qu'on peut faire entre le délit ou le crime et la motivation raciste n'a lieu que pour UNE seule catégorie de citoyens. J'en veux pour exemple cette polémique sur la non prise au sérieux d'une femme par le SAMU. Cette femme en est morte. Il se trouve qu'elle est noire et à aucun moment la motivation raciste de l'opératrice n' à été évoquée. Toujours les deux poids deux mesures.
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