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Grand Angle

France : Cabale médiatique contre Yassine Belattar

L’humoriste est à nouveau dans le collimateur des chantres de la laïcité, qui voient en lui le porte-parole d’un islamisme politique.

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L'humoriste Yassine Belattar est accusé par certains médias de faire le jeu de l'islamisme. Ici avec son compère sur Radio Nova, Thomas Barbazan. DR
Temps de lecture: 3'

Parmi tous les noms qui ont été invités à rejoindre le tour de table du Conseil présidentiel des villes, un seul a cristallisé les débats : celui de l’humoriste Yassine Belattar. Une première réunion a eu lieu mardi 13 mars à l’Elysée avec les personnalités sollicitées pour l’intégrer, d’après le Bondy Blog.

C’est peu dire que la participation de celui qui est également journaliste et animateur (Radio Nova) à cette instance, lancée mi-mars par le président Emmanuel Macron en faveur des quartiers populaires, a effectivement irrité une partie de l’establishment politico-médiatique.

La cabale menée contre lui compte parmi ses initiateurs l’ex-Premier ministre Manuel Valls. Pour avoir animé, en mai 2015, un dîner du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Yassine Belattar se voit aujourd’hui accusé de proximité avec l’association et, histoire de taper plus fort encore, avec les Frères musulmans.

«Double maléfique»

Des accusations que partage volontiers le magazine Marianne qui, le 15 décembre dernier, s’était déjà «distingué» avec la publication d’un article au vitriol, accusant l’animateur de faire le lit de l’islamisme. A peine la liste des membres du Conseil présidentiel des villes rendue publique que l’hebdomadaire est revenu à la charge.

Dans un (très long) article en date du 16 mars, l’auteure, Céline Pina, cofondatrice du mouvement «Vivre la République» (dans la même veine que le «Printemps républicain»), n’y va pas de main morte. «Sa proximité avec l’islam politique via les frères musulmans n’est pas un secret», croit-elle savoir. Voyant à travers l’artiste un «double maléfique», elle estime que sa nomination «à un poste qui affiche sa proximité avec le Président de la république française, c’est accréditer un discours victimaire, accepter une proximité avec les frères musulmans de mauvais aloi».

Un papier qui lui a valu le soutien de Nassim Seddiki, secrétaire général du «Printemps républicain», mouvement revendiqué de gauche laïque qui dénonce notamment l’«islamisme politique».  

Un remue-ménage auquel se joint sans peine une presse réac’, en la personne des magazines Causeur et Valeurs Actuelles. Le premier radote : «Pour s’en prendre à lui, il n’est pourtant pas nécessaire de se compliquer la vie : l’humoriste n’est pas large des épaules quand il s’agit d’islamophobie. En 2015, il était le maître de cérémonie du diner de gala du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) qui, comme chacun sait, n’est pas du tout – mais alors pas du tout – connu pour encourager ‘‘le déni de l’islamisme’’».

Le second, manifestement à court d’arguments, s’en remet à l’interpellation, le 20 février, de Yassine Belattar en marge du déplacement d’Emmanuel Macron aux Mureaux (Yvelines), pour justifier ses réticences. Pêle-mêle, il évoque plus loin l’article de Marianne publié mi-décembre et sa sortie médiatique, le 13 novembre dernier, face au journaliste vedette David Pujadas. Il avait notamment dénoncé la couverture médiatique d’une marche organisée à Paris par l’imam Hassen Chalghoumi, qui n’avait réuni en réalité que quelques dizaines de personnes.

Des attaques, certes, mais aussi des soutiens. Sur son compte Twitter, les expressions de solidarité pullulent, même si certains internautes déplorent la quasi-absence de personnalités publiques.

Cécile Duflot, l’ancienne secrétaire nationale des Verts, ainsi que le journaliste Claude Askolovitch, font toutefois figures d’exception.

FATEM95
Date : le 26 mars 2018 à 23h14
Je sors de chez le médecin ce soir. Dans la salle d'attente j'ai lu deux numéros de Marianne de février en particulier deux billets de Caroline Fourest. Derrière le verni intellectuel j'ai du mal à voir la différence entre son discours et celui d'un intégriste religieux. Aucun.Elle prêche des vérités à des incultes et n'a pas le moindre de début de de commencement de doute sur ce qu'elle raconte ou le moindre crédit à ce que disent les autres. Le premier billet parle de Tariq Ramadan où elle dit que contre vent et marrées il lui a fait une guerre sans merci et que grâce à elle les femmes les unes après les autres ont eu le courage d'aller à la justice et de le démasquer alors qu'il avait un jeu pervers très complexe auquel les autres ont rendu les armes. Maintenant sa mission est terminée et c'est à la Justice de jouer (Elle se prend pour une Institution à elle toute seule). Elle, elle part "sauver" les Kurdes que l'Occident à abandonné. Le deuxième billet parle d'une commémoration de Charlie Hebdo appelé Printemps Républicain. Un journaliste de Libération a eu l’outrecuidance de critiquer Mme Fourest et son Printemps. Et c'est parti. Tous ceux qui avaient critiqué Charlie Hebdo avant les crimes qu'on connait sont rendus presque coupables de ces crimes. En gros on est coupables de crime si on dit que Charlie Hebdo va loin. Tout le monde y trouve son compte certains journalistes, Libération, Le Monde, Mediapart, certaines associations, tout le monde anglo-saxon car ce dernier prône le respect des religions. Seule Mme Fourest a raison contre le reste du Monde et ne se pose jamais de questions. Ni d'ailleurs Marianne qui lui donne cette tribune exclusivement anti-musulmane. On a beau me raconter ce qu'on veut, l'Islamophobie existe. Ceux qui la nient ce sont ceux qui la pratiquent. Ils ne peuvent pas avoir raison contre le Monde entier. Je pense que la France n'était pas un État de droit les gens comme Caroline Fourest seraient des dictateurs. Heureusement que les Institutions les bloquent.
unerosedesvents
Date : le 26 mars 2018 à 18h14
Bonjour l ambiance en France, valls n a pas un couteau dans le dos a planter a ses membres...d un parti qu il a mis en echec bien que ce soit la gauche....il persiste a faire mal et meme tres mal les choses...qu il cesse une fois pour toute il est d un ridicule...
moirk
Date : le 26 mars 2018 à 16h50
Bientôt l’humoriste Yassine Belattar va être accusé de viol. On fabrique la première victime, puis la deuxième ---etc elles vont se mettre d´accord sur un mode opératoire. Lui il utilise á chaque fois, un coûteau rouge avec des croissants verts et tout se fait devant un mirroir pour regarder son visage et le visage de la victime.
FATEM95
Date : le 26 mars 2018 à 16h13
ça porte un nom: l'Islamophobie et elle a plusieurs visages cités ici: Pina, Valls, Causeur (E. Levy), Valeurs Actuelles, Marianne et d'autres qui ne sont pas cités à Droite comme à Gauche. Elle a aussi un prétexte: la Laïcité et un faux ennemi l'Islamisme radical et un vrai ennemi: L'Islam. Merci pour cet excellent article qui montre comment fonctionne cette infernale machine qui en train de broyer un artiste surdoué qui a le malheur d'être engagé. Vous avez démonté comment on peut travestir la réalité et comment heureusement certains résistent encore à cette infamie.
Dernière modification le 26/03/2018 23:14
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