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Breve

Centre Jacques Berque : Accusée de «néocolonialisme», la directrice claque la porte

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Un ancien chercheur associé au CJB a confirmé à Yabiladi la démission de la directrice de cette structure, Sabrina Mervin. / Ph. Capture d'écran YouTube
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Un ancien chercheur associé au Centre Jacques Berque (CJB) de Rabat a confirmé à Yabiladi la démission de la directrice de cette structure placée sous co-tutelle du CNRS et du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Sabrina Mervin.

«Mme Mervin a en effet déposé sa démission auprès des services concernés, à savoir le SCAC (Service de coopération et d’action culturelle, qui représente localement le CJB, ndlr), l’ambassade de France au Maroc et le CNRS (Centre national de la recherche scientifique)», confirme un ancien doctorant associé au Centre.

«Reste maintenant à savoir si les services concernés ont accepté sa démission», souligne toutefois le chercheur.

Vendredi 8 septembre, un Collectif de jeunes chercheurs a dénoncé dans une pétition mise en ligne sur le site Change.org le comportement de Sabrina Mervin. Les auteurs, qui n’ont pas été identifiés, l’accusent de harcèlement et de racisme envers les chercheurs du CJB. Ils fustigent notamment un «harcèlement continu d’une rare violence» que Mme Mervin aurait exercé «sur le personnel marocain».

La directrice du Centre a quant à elle nié en bloc ces accusations, voyant là une «campagne de dénigrement à [son] encontre. «C’est innommable. Je n’ai même pas à répondre à ce genre de choses», a-t-elle expliqué à Yabiladi. «S’il y a une campagne de diffamation, j’y répondrai comme à une campagne de diffamation.»

blagueur
Date : le 15 septembre 2017 à 13h02
On se passerait bien de cette aide, pour une autre anglophone ... Beaucoup de bruit, pour rien, si ce n'est un culte de la personnalité ... La Terre ne s'arrêtera pas de tourner, ni le chamali de génaliser : Et le coup de grâce classique de l’arabe en défaut ; accuser l’autre de racisme par un transfert psychologique.
yab7mars2017
Date : le 14 septembre 2017 à 23h57
Qu'elle s'en aille ! Elle n'est qu'une tentacule d'une pathologie qui a profondément affecté les soi-disant sciences sociales, psychologiques et politiques en France. Non seulement elles sont en crise mais elles sont dans une complicité active dans la déshumanisation de l'objet de recherche au non d'une "scientificité" qui n'est qu'un dogme, le scientisme. De surcroît, elles n'ont aucune autonomie dans leur fonctionnement interne et externe. Les centres de recherche et les UFR dans les universités françaises sont totalement dépendantes de leurs commanditaires. Les chercheurs Marocains doivent interroger systématiquement les fondements du paradigme des sciences sociales en France. Elles sont mortes depuis longtemps parce quelles ont assassiné au nom de l'idéologie scientiste française, deux éléments fondamentaux sans lesquels, elles n'auront aucune validité réelle : Elles ont assassiné le sens et la sensibilité. Voilà ce qu'on refuse de dire dans ces sciences de la marmite française. Ouvrir les boîtes noires de ce bazar idéologique érigé en modèle de recherches permettra de comprendre et les objectifs et le but d'un système de mensonges érigé non seulement en connaissance mais en expertise. Elles sont génératrice du MAL qui a déjà affecté la société de référence. France
FATEM95
Date : le 14 septembre 2017 à 19h38
D'accord avec toi que certains utilisent le racisme ou tout se qui s'y rattache pour expliquer leurs échecs, leur incompétence ou dégager leur responsabilité. C'est un grand classique auquel on est habitué en Europe et que j'ai toujours dénoncé. Mais attention à ne pas généraliser. Dans notre cas, il y a multitude de témoignages d'où de mon côté ma méfiance contre cette dame. Pour ce qui est de la gratitude, elle a des limites. Et surtout quand on aide on ne doit pas attendre quelque chose de l'autre. Sinon l'action perd tout son sens.
Citation
LeChamali à écrit:
D’une part, je ne vois pas l’inconvénient d’être ‘reconnaissant’ dans une action de coopération si l’une des parties apporte un savoir, une méthode des moyens à une autre. Je trouverai ceci normal, et je pense que la gratitude est une forme de bonne éducation. Ensuite, pour moi l’argument du ‘néo colonialisme’ du ‘racisme’ n’est pas recevable. Comme à chaque fois dans mon expérience de vie, ce ne sont que des prétextes pour expliquer des conflits qui ont des explications toutes autres. Je suis certain qu’une MRE avec cette même équipe aurait pu avoir les mêmes problèmes. Souvent les racistes ne le sont comme par hasard qu’avec certains ‘individus’, et pas toute une ‘race’ pour autant que cela puisse exister.
aleph-tau
Date : le 14 septembre 2017 à 18h27
Cliché sur cliché. Le marocain (résidant au maroc) est présenté comme un raté, un jaloux, un envieux qui n’a d’horizon que celui que lui ouvre un être de lumière venu d’ailleurs. (être de lumière qu’il soit originaire de cet ailleurs ou assimilé). Que voilà donc une autre « racisation » ordinaire qui ne dit pas son nom. Toute situation doit se traiter dans le cadre où elle s’exerce sans généraliser. Tout jugement doit se porter sur les personnes concernées sans impliquer toute la population marocaine qui n’a rien à voir dans ce conflit.
Citation
LeChamali à écrit:
Elle a bien raison. Elle a dû donner énormément de son énergie et de son temps pensant que le Maroc ne serait pas une destination si ‘mauvaise’ malgré tout ce que ses collègues lui expliquaient en France avant son départ. Elle si éloigné du racisme, qu’elle avait décidé pour continuer sa carrière d’aller s’installer à l’étranger dans ce pays soi-disant ouverts et en progrès, remplis de maghrébins musulmans Elle s’est retrouvée dans un système universitaire gangrené, en face de losers à la mentalité haineuse de jalousie, elle a dû être trop franche. Et le coup de grâce classique de l’arabe en défaut ; accuser l’autre de racisme par un transfert psychologique. Une personne de plus qui quittera ce pays dépité, en se disant que s’il est dans cet état, ce n’est certainement pas pour rien. Elle retrouvera elle un travail une situation stable rapidement. Ceux qui l’ont diffamé dans son dos, eux resterons dans l'anonymat, et continueront à mener leur vies de presque mendiant à peine au-dessus du seuil de pauvreté.
LeChamali
Date : le 14 septembre 2017 à 17h13
D’une part, je ne vois pas l’inconvénient d’être ‘reconnaissant’ dans une action de coopération si l’une des parties apporte un savoir, une méthode des moyens à une autre. Je trouverai ceci normal, et je pense que la gratitude est une forme de bonne éducation. Ensuite, pour moi l’argument du ‘néo colonialisme’ du ‘racisme’ n’est pas recevable. Comme à chaque fois dans mon expérience de vie, ce ne sont que des prétextes pour expliquer des conflits qui ont des explications toutes autres. Je suis certain qu’une MRE avec cette même équipe aurait pu avoir les mêmes problèmes. Souvent les racistes ne le sont comme par hasard qu’avec certains ‘individus’, et pas toute une ‘race’ pour autant que cela puisse exister.
Citation
FATEM95 à écrit:
En gros dans une histoire où on n'a ni les tenants ni les aboutissants et on est dans une parole contre l'autre, tu as tranché avec une espèce de boule de cristal. De mon côté, c'est le nième article que le lis sur cette histoire. Et comme toute affaire de harcèlement déclarée par les plaignants je suis incapable d'y voir clair. Il y a un seul élément que je relève c'est celui de la convergence des accusations contre cette dame. Cela ne fait pas pour autant d'elle une fautive. J'ai relu ton message et à mon avis, tu exprimes involontairement une idée qui me pose problème. Tu sembles dire (sans le vouloir certainement) que du moment qu'on est bénéficiaire d'une action de coopération, on doit être reconnaissant, tout accepter et fermer sa gueule. C'est ce que les articles qui ont écrit sur cette affaire ont titré "néo-colonialisme".
FATEM95
Date : le 14 septembre 2017 à 17h03
En gros dans une histoire où on n'a ni les tenants ni les aboutissants et on est dans une parole contre l'autre, tu as tranché avec une espèce de boule de cristal. De mon côté, c'est le nième article que le lis sur cette histoire. Et comme toute affaire de harcèlement déclarée par les plaignants je suis incapable d'y voir clair. Il y a un seul élément que je relève c'est celui de la convergence des accusations contre cette dame. Cela ne fait pas pour autant d'elle une fautive. J'ai relu ton message et à mon avis, tu exprimes involontairement une idée qui me pose problème. Tu sembles dire (sans le vouloir certainement) que du moment qu'on est bénéficiaire d'une action de coopération, on doit être reconnaissant, tout accepter et fermer sa gueule. C'est ce que les articles qui ont écrit sur cette affaire ont titré "néo-colonialisme".
Citation
LeChamali à écrit:
Elle a bien raison. Elle a dû donner énormément de son énergie et de son temps pensant que le Maroc ne serait pas une destination si ‘mauvaise’ malgré tout ce que ses collègues lui expliquaient en France avant son départ. Elle si éloigné du racisme, qu’elle avait décidé pour continuer sa carrière d’aller s’installer à l’étranger dans ce pays soi-disant ouverts et en progrès, remplis de maghrébins musulmans Elle s’est retrouvée dans un système universitaire gangrené, en face de losers à la mentalité haineuse de jalousie, elle a dû être trop franche. Et le coup de grâce classique de l’arabe en défaut ; accuser l’autre de racisme par un transfert psychologique. Une personne de plus qui quittera ce pays dépité, en se disant que s’il est dans cet état, ce n’est certainement pas pour rien. Elle retrouvera elle un travail une situation stable rapidement. Ceux qui l’ont diffamé dans son dos, eux resterons dans l'anonymat, et continueront à mener leur vies de presque mendiant à peine au-dessus du seuil de pauvreté.
LeChamali
Date : le 14 septembre 2017 à 16h39
Elle a bien raison. Elle a dû donner énormément de son énergie et de son temps pensant que le Maroc ne serait pas une destination si ‘mauvaise’ malgré tout ce que ses collègues lui expliquaient en France avant son départ. Elle si éloigné du racisme, qu’elle avait décidé pour continuer sa carrière d’aller s’installer à l’étranger dans ce pays soi-disant ouverts et en progrès, remplis de maghrébins musulmans Elle s’est retrouvée dans un système universitaire gangrené, en face de losers à la mentalité haineuse de jalousie, elle a dû être trop franche. Et le coup de grâce classique de l’arabe en défaut ; accuser l’autre de racisme par un transfert psychologique. Une personne de plus qui quittera ce pays dépité, en se disant que s’il est dans cet état, ce n’est certainement pas pour rien. Elle retrouvera elle un travail une situation stable rapidement. Ceux qui l’ont diffamé dans son dos, eux resterons dans l'anonymat, et continueront à mener leur vies de presque mendiant à peine au-dessus du seuil de pauvreté.
Dernière modification le 15/09/2017 13:02
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