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Grand Angle

Histoire : Quand le Maroc sous Hassan II exécutait 16 détenus le jour de l'Aïd Al Adha

Dans la matinée du 1er novembre 1973, coïncidant avec le jour de l’Aïd Al Adha au Maroc, le royaume exécutait par balle 16 opposants au régime de feu le roi Hassan II. L’exécution aura lieu à Kenitra, comme le rapporte l’ouvrage de Mohamed Louma publié en 2003 et intitulé Attaoura Al Maou’ouda (la Révolte avortée). Histoire.

Publié
Photo d'illustration. / DR
Temps de lecture: 4'

Au début des années soixante, au lendemain de l’indépendance du Maroc, de nombreux jeunes Marocains se sont inspirés des pensées gauchistes. Parmi eux, Omar Dahkoun, membre de l'UNFP et du Tanzim, la branche radicale de l’Union nationale des forces populaires (UNFP) et ami de Fkih Basri et de Mohamed Bennouna.  

Le militant marocain a démontré depuis son jeune âge un grand intérêt pour la politique. D’ailleurs, il est lauréat de l’école Annahda (la renaissance) de Salé, une institution célèbre grâce à ses lauréats dont certains deviendront le noyau de l’UNFP.

Fin octobre 1965, l’assassinat du leader gauchiste Mehdi Ben Barka représentera un tournant décisif dans l’histoire de la gauche marocaine. Sa disparition convaincra certains Marocains d’emprunter la voie de l'opposition armée pour renverser le régime du roi Hassan II. L’autre événement qui contribuera à cette mutation est la défaite des armées arabes en 1967 contre Israël. L’un des derniers clous dans le cercueil de la pensée selon laquelle l'action politique débute au sein des institutions. C’est à cette époque qu’Omar Dahkoun et ses camarades commenceront leur projet d'organisation secrète ou une branche armée. Chose faite.

Le militant de la gauche marocaine Mehdi Ben Barka. / Ph. DRLe militant de la gauche marocaine Mehdi Ben Barka. / Ph. DR

Le théâtre de Mohammed V et plusieurs infrastructures américaines au Maroc visés

Ce n’est que le 22 mars 1973 qu’Omar et ses camarades sont arrêtés par la police marocaine. Deux jours plus tard, le ministère de l'Intérieur rend public un communiqué où il informe d’un retour au calme dans la région de Moulay Bouazza et Goulmima après le démantèlement d’une cellule armée. L’Intérieur a indiqué aussi que son enquête a révélé l'existence d'une organisation armée très répandue dans certaines villes marocaines, comme Casablanca, Rabat et Oujda. De nombreuses armes et des explosifs sont aussi saisis.

Les accusés ont été déférés devant le tribunal militaire de Kenitra. Pendant le procès, Omar Dahkoun n’a pas nié sa quête pour renverser le régime. L’occasion pour lui de souligner que depuis 1967 et jusqu’au 22 mars 1973, date de son arrestation, il a entrepris des activités continues dans le cadre d'une organisation secrète visant à renverser le régime. Il a aussi reconnu avoir recruté des Marocains, avoir été formé à l’utilisation des armes et avoir visité en compagnie de ses camarades un pays étranger pour préparer la cellule et s’entrainer. Dans son ouvrage Attaoura Al Maou’ouda (la Révolte avortée), Mohamed Louma indique qu’il s’agit de l’Algérie.

Omar Dahkoun a aussi reconnu, toujours selon l’ouvrage de Mohamed Louma, avoir regagné le Maroc après les entrainements pour donner naissance à plusieurs cellules à Casablanca et Rabat et travailler sur l'introduction d'armes au Maroc. Il a ajouté que début de mars 1973, avec l’aide des cellules locales, le groupe a procédé à la fabrication de bombes explosives. Des bombes ayant été déposées par ses soins et ceux de ses camarades au théâtre de Mohammed V à Rabat, à la Bibliothèque américaine à Rabat, à la Maison d'Amérique et sous la voiture du Consul américain dans la capitale économique du royaume. L’ouvrage cite aussi les réponses d’Omar Dahkoun devant le juge du tribunal militaire :

«J’ai reçu une lettre de Mohamed Bennouna me demandant d'enquêter sur toutes les adresses David Amar ainsi que le propriétaire d’un café à Casablanca. Ce dernier serait l’un des participants à l'assassinat de Mehdi Ben Barka en 1965. J’étais convaincu de l'idée et j’ai décidé d'assassiner cette personne ainsi que sa grand-mère. (…) On m’a informé en novembre 1972 qu’une voiture en provenance de Belgique avec à son bord des armes qui seront utilisées contre les sionistes et les Américains, était proche. Je devais désigner un endroit pour décharger le véhicule (…) C’était deux mitrailleuses, des pistolets, des explosifs (…) et près de 500 balles que je devais cacher.»

Omar Dahkoun et sa camarade lors du procès. / Ph. DROmar Dahkoun et sa camarade lors du procès. / Ph. DR

Quant à son arrestation, le militant de la gauche a rapporté avoir été arrêté et transféré à bord d’une voiture privée les yeux bandés. «Je ne sais pas où j’étais et la torture n’a pas tardée. J’ai été suspendu au plafond et étranglé avec de l’eau de Javel. J’ai été surpris d’apprendre que la personne qui supervisait ma torture était le colonel Dlimi», a-t-il confié.

Exécutés le jour de l’Aïd Al Adha

Moins de neuf semaines après le début du procès, le jury a tenu une audience finale pour prononcer son verdict. Dans la matinée du 30 août 1973, vers dix heures 16 personnes, dont Omar Dahkoun, sont condamnées à la peine capitale. Ils seront tués par peloton d'exécution.

Dans la même affaire, 15 autre accusés ont été condamnés à la réclusion à perpétuité, 4 ont été condamnés à trente ans de prison ferme, deux personnes ont écopé de 25 ans  de réclusion criminelle. Le tribunal militaire a aussi condamné à 20 ans de prison ferme 28 accusés, à 10 ans de prison cinq personnes de la même cellule alors que quatre détenus ont été condamnés à 5 ans, un détenus à deux ans et huit détenus à un an de prison avec sursis. Ils sont aussi 71 inculpés que le tribunal militaire a innocentés.

Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1973, l’avocat Abderrahmane Benamrou, membre de la défense est avisé de la nécessité d'assister le lendemain pour l’exécution de la peine de mort à l’encontre des 16 détenus, conformément aux normes nationales et internationales en vigueur. Il se présentera aux côtés des juges, du Directeur de la prison locale à Kenitra et des militaires chargés de l’exécution le 1er novembre 1973, le jour de l’Aïd Al Adha au Maroc. Le comité de la défense était aussi présent.

Mohamed Louma rapporte aussi que les membres de ce dernier étaient à quelques mètres du lieu de l’exécution mais ne voyaient presque rien. Ils n’entendaient, selon lui, que des versets du Coran psalmodiés par les personnes condamnés quelques instants avant leur exécution.

Le deuxième jour du mois de novembre 1973, qui coïncidait avec le deuxième jour de l’Aïd Al Adha, le ministère de l’Information publie au matin un communiqué de presse. Il y indique que les personnes condamnées à mort par la Cour permanente des Forces armées royales, membres de la cellule de «Moulay Bouazza» ont été exécutés le 1er novembre 1973 à 6h38, à la prison centrale de Kenitra, en présence du président de la Cour, du procureur du roi et des avocats de la défense.

Afoulkikiki
Date : le 29 août 2018 à 23h44
Salut Il manque des pré-requis qui permettraient d'atteindre les objectifs que tu décris. Pour que les parents aient conscience même dans les milieux les plus défavorisés ou reculés il faut un minimum d'éducation ou d'information. Ensuite il faut inciter à instruire les futures generations en rendant l'école obligatoire et avec des incitations financières. Pour les grandes villes le taux d'accès au baccalauréat et aux étude supérieures sont plus importants mais il ya peu de débouchés donc fuite vers l'étranger ou piston nécessaire. Le système actuel au maroc est sclérosé et ceux qui en bénéficient cherchent à faire perdurer. Je persiste avec le terme soumission du peuple puisque sans perspective à proposer l'état colmate les fuites comme il le peut avec souvent beaucoup de violacé physique et psychologique. L'amorçage d'un cercle vertueux ne viendra qu'avec un interventionnisme fort de l'état.
Citation
blagueur à écrit:
Salut, Mon analyse peut sembler pessimiste plutôt que fataliste, mais elle repose sur la réalité objective actuelle : celle d'un Maroc se développant de manière différentielle en tenant compte du Maroc profond, de l'inertie et de la vitesse de diffusion d'une culture technique et scientifique moderne. Au Japon, en Corée du Sud, en Chine, les "intellectuels maison" ont su préserver leur identité, leur caractères graphiques, leurs langues, leurs cultures respectives tout en adoptant les apports scientifiques, techniques et culturels de la "modernité". Soumettre ? Avec les paraboles et moyens de télécommunications modernes, les médias, internet, l'augmentation du nombre d'instruits, de bacheliers et de diplômés ? Une vue dépassée depuis longtemps ... Le chemin désormais ne passe plus seulement par l'approche quantitative, mais aussi par celle qualitative, celui de la recherche de l'optimisation et de l'excellence, tous ministères confondus. La peur n'explique pas grand chose. Le marocain est pragmatique (ti h'med Allah s.w.t) et ne demande pas l'impossible, comme il est conscient des limites d'une économie fragile. Les buts des revendications sont réels : accès à une santé publique et un enseignement meilleurs, emploi, etc ... Répondre à ces besoins nécessite des compétences et des ressources comme une meilleure orientation et planification pour parvenir à élever le niveau de vie, qui passe nécessairement par l’élévation du niveau des enseignements de l'éducation nationale. La tâche d'éducation incombe d'abord aux parents qui sont de plus en plus conscients d'entrer dans une ère nouvelle où la réussite scolaire détermine l'avenir des enfants. Un sujet médiatique, celui de l'éducation, autres que le maquillage, la cuisine, l'envoi radio-phonique de bouquets de fleurs ou de chansons, qui devrait être sérieusement traité et repris par les médias afin de mieux orienter les familles.
blagueur
Date : le 28 août 2018 à 19h47
Salut, Mon analyse peut sembler pessimiste plutôt que fataliste, mais elle repose sur la réalité objective actuelle : celle d'un Maroc se développant de manière différentielle en tenant compte du Maroc profond, de l'inertie et de la vitesse de diffusion d'une culture technique et scientifique moderne. Au Japon, en Corée du Sud, en Chine, les "intellectuels maison" ont su préserver leur identité, leur caractères graphiques, leurs langues, leurs cultures respectives tout en adoptant les apports scientifiques, techniques et culturels de la "modernité". Soumettre ? Avec les paraboles et moyens de télécommunications modernes, les médias, internet, l'augmentation du nombre d'instruits, de bacheliers et de diplômés ? Une vue dépassée depuis longtemps ... Le chemin désormais ne passe plus seulement par l'approche quantitative, mais aussi par celle qualitative, celui de la recherche de l'optimisation et de l'excellence, tous ministères confondus. La peur n'explique pas grand chose. Le marocain est pragmatique (ti h'med Allah s.w.t) et ne demande pas l'impossible, comme il est conscient des limites d'une économie fragile. Les buts des revendications sont réels : accès à une santé publique et un enseignement meilleurs, emploi, etc ... Répondre à ces besoins nécessite des compétences et des ressources comme une meilleure orientation et planification pour parvenir à élever le niveau de vie, qui passe nécessairement par l’élévation du niveau des enseignements de l'éducation nationale. La tâche d'éducation incombe d'abord aux parents qui sont de plus en plus conscients d'entrer dans une ère nouvelle où la réussite scolaire détermine l'avenir des enfants. Un sujet médiatique, celui de l'éducation, autres que le maquillage, la cuisine, l'envoi radio-phonique de bouquets de fleurs ou de chansons, qui devrait être sérieusement traité et repris par les médias afin de mieux orienter les familles.
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Afoulkikiki à écrit:
Je partage ton analyse Blagueur mais je la trouve plutôt fataliste. En formant intellectuels" maison " et non formatés à la pensée occidentale, le peuple peut être source de changement. En soumettant le peuple marocain on enlève toute source d'innovation et on laisse la place à un modèle qui ne nous correspond pas. La peur ne peut durer à un moment où a un autre les revandications seront grandissantes.
touko69
Date : le 28 août 2018 à 17h44
eh benh un mal necessaire , sacrifier quelque uns pour sauver tous les autres quelle beau sacrifice dommage que c est gens sont mort pour rien et qu il ya encore des jeunes qui risuqe leur vie pour arriver de lautre cote de la mediteranee sauver tu dis ou en surcis normal que toi et tes semblabes considere hassan 2 comme un heros , normal apres tous ce qu il as fait a bon enttendeur chamali.. ca m etonerais pas que tu sois pour qu on bombarde une fois pour toute gaza qu on ne parle plus de resistance zut de terroriste je voulais dire......
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LeChamali à écrit:
C’était un mal nécessaire. Sacrifier quelques-uns pour sauver tous les autres. Quant aux méthodes, je préfère une Russie qui gaze fois tout un opéra une fois pour ne plus jamais entendre parler de prise d’otage, qu’une Europe qui applique des lois laxistes envers les criminels et qui s’étonne d’avoir à vivre en permanence sous la menace. La vie d’un kamikaze ne vaut rien à ses yeux, peut être que celle de leurs proches peut les aider à réfléchir. C’est facile de juger ceux qui ont eu à assumer des responsabilités auxquels tu n’as jamais été toi-même confronté.
Afoulkikiki
Date : le 28 août 2018 à 15h19
Je partage ton analyse Blagueur mais je la trouve plutôt fataliste. En formant intellectuels" maison " et non formatés à la pensée occidentale, le peuple peut être source de changement. En soumettant le peuple marocain on enlève toute source d'innovation et on laisse la place à un modèle qui ne nous correspond pas. La peur ne peut durer à un moment où a un autre les revandications seront grandissantes.
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blagueur à écrit:
Malheureusement, il en va ainsi dans les rapports entre nations et ce depuis des siècles : de l'esclavage des peuples, cités et tribus, aux guerres coloniales au néo-colonialisme, l’intérêt à toujours précédé l'ingérence ayant pour but l'appropriation de l'énergie humaine, du charbon franco-allemand, du pétrole du moyen-orient, des ressources naturelles et minières, uranifères, de l'eau etc ... Un grand écrivain "politique", en l’occurrence feu Michel Jobert rappelle dans ses livres que la survie d'une nation est un combat permanent, de tous les instants ... De Lixus à Volubilis, en passant la rivière aux grenades ou oued rom (voies fluviales de pénétration), Mogador, Sebta et M'liliya, au poste "frontière" près de 3arbaoua, l'histoire nous interpelle en rappel des incursions étrangères incessantes ... Des ruines, vestiges et signes semblant témoigner d'une faiblesse passée, pouvant laisser penser que cette dernière se poursuit. Une appréciation vidée de tout sens et contenu par la continuité historique sur plus de 1200 ans d'un système monarchique qui a su venir à bout de tous les défis, incursions, traitrises balkanisant ... De la colonisation des terres à la colonisation culturelle le pas a été franchi depuis près de quatre générations, donnant lieu à une nouvelle forme d'asservissement : celle de l'énergie et des compétences des diplômés migrants. Effectivement, nous ne sommes pas prêts à nous prendre en charge, tant que l'on changera de nationalité comme de veste, que l'individualisme prenne le pas sur l’intérêt collectif, que l'arrivisme aveugle entretienne corruption et abus de biens communs, que l'appartenance ethnique prime sur l'identité collective ... A l'occasion de la fête du travail, une indemnité était allouée par une usine aux ouvriers et remise aux délégués syndicaux ce qui renforçait la position de ces derniers et alimentait les rangs du défilé du premier mai, à la capitale. Il a suffit de remettre la prime directement aux ouvriers qui préférèrent la partager en repas avec leur famille plutôt que se déplacer pour défiler. Un tel exemple montre les priorités chez le marocain aux ressources limitées : il ne dépensera jamais son argent en casquettes unicolores, T-shirt, drapeaux, flyers et transport pour manifester en un mouvement coordonné aux slogans arrêtés ... De quoi avoir un autre regard sur les manifestations costumées et spontanées en distinguant la forme qui informe sur les tenants probables surfant sur un fond qui n'est autre que le "vécu" ...
blagueur
Date : le 27 août 2018 à 10h09
Malheureusement, il en va ainsi dans les rapports entre nations et ce depuis des siècles : de l'esclavage des peuples, cités et tribus, aux guerres coloniales au néo-colonialisme, l’intérêt à toujours précédé l'ingérence ayant pour but l'appropriation de l'énergie humaine, du charbon franco-allemand, du pétrole du moyen-orient, des ressources naturelles et minières, uranifères, de l'eau etc ... Un grand écrivain "politique", en l’occurrence feu Michel Jobert rappelle dans ses livres que la survie d'une nation est un combat permanent, de tous les instants ... De Lixus à Volubilis, en passant la rivière aux grenades ou oued rom (voies fluviales de pénétration), Mogador, Sebta et M'liliya, au poste "frontière" près de 3arbaoua, l'histoire nous interpelle en rappel des incursions étrangères incessantes ... Des ruines, vestiges et signes semblant témoigner d'une faiblesse passée, pouvant laisser penser que cette dernière se poursuit. Une appréciation vidée de tout sens et contenu par la continuité historique sur plus de 1200 ans d'un système monarchique qui a su venir à bout de tous les défis, incursions, traitrises balkanisant ... De la colonisation des terres à la colonisation culturelle le pas a été franchi depuis près de quatre générations, donnant lieu à une nouvelle forme d'asservissement : celle de l'énergie et des compétences des diplômés migrants. Effectivement, nous ne sommes pas prêts à nous prendre en charge, tant que l'on changera de nationalité comme de veste, que l'individualisme prenne le pas sur l’intérêt collectif, que l'arrivisme aveugle entretienne corruption et abus de biens communs, que l'appartenance ethnique prime sur l'identité collective ... A l'occasion de la fête du travail, une indemnité était allouée par une usine aux ouvriers et remise aux délégués syndicaux ce qui renforçait la position de ces derniers et alimentait les rangs du défilé du premier mai, à la capitale. Il a suffit de remettre la prime directement aux ouvriers qui préférèrent la partager en repas avec leur famille plutôt que se déplacer pour défiler. Un tel exemple montre les priorités chez le marocain aux ressources limitées : il ne dépensera jamais son argent en casquettes unicolores, T-shirt, drapeaux, flyers et transport pour manifester en un mouvement coordonné aux slogans arrêtés ... De quoi avoir un autre regard sur les manifestations costumées et spontanées en distinguant la forme qui informe sur les tenants probables surfant sur un fond qui n'est autre que le "vécu" ...
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Afoulkikiki à écrit:
Blagueur. On ne va pas pouvoir taxer d'ingérence éternellement. Tu sous entends que le peuple marocain n'est ps câble de se prendre en main et que toute revendication est une tentative de déstabilisation ?? Aujourd'hui si il n'y a pas de revendications populaires massives c'est du a la peur de la répression et de ladénonciation ce n'est pas par amour inconditionnel de la monarchie. Nous ne sommes plus au 20ème siècle c'est fini ces discours. Les revandications du rif en sont la preuve. Et nous serons un Grand Pays quand notre système permettra d'instruire les futures générations qui seront en mesure d apporter des réponses à nos maux. Pour l'instant nous sommes encore classé en tant que pays du tiers monde.
Afoulkikiki
Date : le 26 août 2018 à 23h54
Blagueur. On ne va pas pouvoir taxer d'ingérence éternellement. Tu sous entends que le peuple marocain n'est ps câble de se prendre en main et que toute revendication est une tentative de déstabilisation ?? Aujourd'hui si il n'y a pas de revendications populaires massives c'est du a la peur de la répression et de ladénonciation ce n'est pas par amour inconditionnel de la monarchie. Nous ne sommes plus au 20ème siècle c'est fini ces discours. Les revandications du rif en sont la preuve. Et nous serons un Grand Pays quand notre système permettra d'instruire les futures générations qui seront en mesure d apporter des réponses à nos maux. Pour l'instant nous sommes encore classé en tant que pays du tiers monde.
blagueur
Date : le 25 août 2018 à 22h24
Meunierr tu dors ... ton moulin va trop vite .... ptdr La gauche a toujours été minoritaire dans un pays musulman conservateur et "agricole", sans grande masse ouvrière et "prolétaire" ... Sans Hassan II, Allah y Rehmo, il n'y aurait même pas eu l'alternance ... Il faut remettre les choses à leur place : Les putschistes de par le monde se sont toujours appuyés sur "trois" leviers : * La force militaire. * Le soutien logistique d'une puissance étrangère qui coordonne et établit les connexions. * Un "mouvement pseudo-populaire" (parti, printemps arabe, Pharaon-Google, médias, internet, ONGs, etc...) pour faire passer la pilule amère et donner un semblant de légitimité ... Aucun marocain, n'accepte une ingérence étrangère, et ce n'est pas parce que l'on omet de citer les tenants et aboutissants impliqués dans les tentatives passées, que l'on ne sait pas qui réellement était derrière les tentatives avortées ... La vigilance reste nécessaire ... Quant à feu Sa Majesté Hassan II, il a "marocanisé" les entreprises détenues par des colons dès 1973, comme les terres (dahir du 2 Mars 1973) et ce en réponse aux "ingérences" ... Éliminer les "causes" en réduisant et éliminant les "intérêts" ? L'Histoire du Maroc retiendra la Mémoire d'un Grand Roi, qui a su déjouer traîtrises et autres tentatives destinées à soumettre ce Grand Pays qui est le nôtre ...
juliemenierr
Date : le 25 août 2018 à 12h46
ATTAQUE PERSONNELLE!! Le poste était affiché en évidence dans la page d accueil! D ailleurs chamali a recu une invective dans d autres commentaire de ta personne lui disant de se casser de ton bled Je ne suis pas d l avis de chamali, mais ne pas faire mention de cet episode est revelateur Vu que je suis conne naive et tres tres blonde....n est ce pas là la definition d un rééglement de compte?
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imtiyaz à écrit:
. @Afoulkikiki Le post est de 2017 c'est l'autre juliemenierr-machin qui l'a déterré pour me régler des comptes. Je l'ai déjà signalé. Cette réponse était dans un conteste différent dirigé vers les réactions répétitives d'une personne qui est banni.... C'est du vieux passé. . .
netstat
Date : le 23 août 2018 à 21h50
@imtiyaz Je ne comprends pas quels sont les motifs du journaliste de yabiladi de faire sortir un article déjà publié en 2017; Est ce par erreur ou malintentionné?
imtiyaz
Date : le 22 août 2018 à 20h28
. @Afoulkikiki Le post est de 2017 c'est l'autre juliemenierr-machin qui l'a déterré pour me régler des comptes. Je l'ai déjà signalé. Cette réponse était dans un conteste différent dirigé vers les réactions répétitives d'une personne qui est banni.... C'est du vieux passé. . .
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