Les aléas du calendrier ne jouent pas toujours en notre faveur. Et pour cause, la fête du sacrifice coïncide cette année avec la rentrée scolaire dans une bonne partie des pays européens, ainsi qu'avec la phase retour de l'opération Marhaba 2017.
Des circonstances que regrettent certains Marocains de l'étranger : «Je suis rentré pour les vacances, j’ai voyagé avec ma famille dans le Nord. Mais au moment de quitter la maison familiale pour rentrer, ça a été un peu difficile, d'autant que l’Aïd El Kebir approche à grands pas», se désole Othmane, conseiller en système d'information installé à Paris et originaire Rabat.
Pour sa part, Ali a fait le choix de consacrer cette année une partie de ses congés pour le Ramadan au détriment de la fête du sacrifice. «J'ai un mois de congé alors j’ai essayé de le répartir entre quelques jours de Ramadan d’une part, et ce mois d’août avec mes enfants d'autre part. Nous rentrons parce qu’il faut préparer la rentrée scolaire des enfants», explique ce père de famille résidant à Marseille, également originaire de Rabat.
D’autres rentrent spécialement pour l’Aïd El Kebir
D’autres, qui ont moins d'engagements, rentrent spécifiquement cette année pour passer la fête du sacrifice. Il s’agit bien souvent de personnes relativement âgées. «Il n’y a pas de fête comme au Maroc. Je rentre souvent pendant l’année mais cette fois-ci, j’ai essayé de retarder le retour pour venir spécifiquement passer l’Aïd», se réjouit Brahim, ce Toulonnais natif de Taroudant.
Pour sa part, Mohamed, résidant à Bruxelles, abonde dans le même sens : «Depuis mon départ à la retraite, j’ai pris l'habitude de rentrer pour les événements qu’on ne peut pas vivre aussi bien qu’au Maroc. Ramadan et la fête du sacrifice, c'est indiscutable pour moi», assure-t-il.
Soufiane, quant à lui, ne s'imagine pas passer l’Aïd El Kebir ailleurs que dans son pays d'origine. «Je ramène ma fille pour qu’elle commence l'école en septembre puis je rentre au Maroc pour passer l’Aïd avec ma famille», indique ce Casaoui, sur le point de repartir en France pour la quitter à nouveau quelques jours après.