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Grand Angle

Les jeunes femmes MRE regrettent les incivilités et le harcèlement dans les rues marocaines

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE), généralement, reviennent en famille au Maroc pour rendre visite aux proches et profiter des quelques semaines de vacances. Les jeunes, particulièrement les filles ont du mal à profiter pleinement des vacances dans leur pays. Pour cause : le sentiment d'insécurité dans la rue, surtout le soir, avec le harcèlement qu'elles peuvent subir. D’où la nécessité d’un accompagnement, qui, pour certaines jeunes filles, peut devenir parfois étouffant. Témoignages.

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Photo d'illustration / Archive - DR
Temps de lecture: 2'

Rencontrées au Port Tanger Med, certaines filles ayant témoigné par rapport au sentiment d'insécurité pendant les vacances au Maroc, disent être incapables de sortir, par exemple le soir, sans être accompagnées.

Les filles subissent un comportement déplacé de la part de certains hommes qui peut parfois aller jusqu'à l'agression physique. «Le harcèlement dans la rue est très répandu. Ça dérange, et je ne peux rien faire contre l’attitude de certains qui te suivent partout. Et ce, sans oublier les gros mots à la plage par exemple», regrette Yousra, 19 ans, résidant à Toulouse.

Pour sa part, Leila une jeune femme de 25 ans d’origine Tangéroise et résidant à Albacete exprime un sentiment mêlé : «Je suis heureuse à chaque fois que je rentre au Maroc, mais le fait de savoir que je ne pourrai pas me permettre de sortir et voyager tout seule réduit la teneur de ce sentiment». Avant d’ajouter «c’est très stressant de sortir toute seule pour une balade dans ma ville, à une heure tardive comme je le fais en Espagne».

Pour une fille, être accompagnée est une nécessité

En vacances, les jeunes filles MRE rentrent au Maroc pour se distraire, passer du bon temps, sortir entre cousines ou amies. Elles sont pourtant nombreuses à regretter la privation de sentiment de liberté. Seule solution pour éviter profiter de leur vacances sans être harcelées ou agressées : sortir avec une présence adulte et/ou masculine.

«Je ne laisse jamais mes filles sortir toutes seules la nuit. En France, elles peuvent le faire parce qu’on les dérange pas. Ce qui n’est pas le cas, malheureusement, chez nous», se désole une maman MRE originaire de Meknès et résidant à Lyon.

Khadija, une Marocaine enseignante à Paris et originaire de Taroudant, se retrouve à chaque fois face aux mêmes contraintes : «Pour sortir le soir, je suis obligé d’être accompagnée par des hommes. J’ai déjà eu de mauvaises expériences que je ne veux plus voir se reproduire.»

Le harcèlement, les incivilités et parfois même les agressions physiques pèsent négativement sur le plaisir que procurent les vacances au pays. C’est pourquoi certaines jeunes femmes plaident pour un renforcement de la protection de la part des autorités, à défaut de pouvoir changer les mentalités de certains.

participant
Date : le 22 août 2017 à 14h50
c'etait tres bien ce post d'il y quelques jours avant l'affaire du bus, ...decidement...
B -
Date : le 22 août 2017 à 14h38
Je pense que vous auriez pu tout simplement mettre "les jeunes femmes marocaines regrettent incivilités et le harcèlement dans les rues marocaines". Je ne comprends pas pourquoi faire un focus sur les MRE alors que l'ensemble des femmes et FILLES marocaines se font harceler dans la rue, et cela de façon constante, qu'elles soient en jogging/baskets/casquette ou en jean/tongues/débardeur. Vous pourriez faire un article relatant la vie quotidienne des femmes marocaines âgées de 10 à 60 ans et vous verrez à quel point ces dernières souffrent et "regrettent" le comportements de pauvres males ignares et frustrés par une loi ou des "principes" religieux bien trop restrictifs qui les poussent à voir en la femme un objet sexuel à part entière... Dommage, je trouve que votre plume n'est pas mauvaise, mais le retour constant aux MRE sans parler ne serait-ce qu'une seconde du reste de la population féminine marocaine est regrettable... Bien entendu, votre cible de lecteurs vit principalement à l'étranger, mais quand même, il me semble important de mettre en exergue le fait que toutes les femmes marocaines vivent cela au quotidien. Et vu l'état actuel de notre pays, les MRE doivent savoir tout ce qu'il se passe chez eux, car eux seuls peuvent vraiment changer les choses (ceux qui n'ont pas bougé ne se rendent que très peu compte de la gravité des choses). Ils doivent donc savoir qu'ils (qu'elles) ne sont pas les seules cibles de ces pauvres mecs qui se permettent de dire des obscénités voire de palper un petit bout de peau qui dépasse. Bref ! C'était un message d'une MRE pas si MRE que ça, qui en a marre de voir son pays pourri par des obsédés sexuels, frustrés de voir un avant bras dépasser d'une chemise.
Dernière modification le 22/08/2017 14:38
Capestian
Date : le 19 août 2017 à 17h17
Et le harcèlement comme le reste date de bien avant le porno. Pointer le porno du doigt, c'est se voiler la face sur le fait que le problème vient des gens. C'est pas en le supprimant que tu supprimeras le harcèlement. "un sujet qui te concerne réellement." Tiens donc, je manque de civisme maintenant ? Angel
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imtiyaz à écrit:
. Laisse tomber le sujet ici ce n'est ni le viol ni le terrorisme. Le sujet ici c'est l'éducation le civisme.point, un sujet qui te concerne réellement. Dernière réponse pour toi .,
lacabessa
Date : le 19 août 2017 à 13h54
Tout cela est fait exprès pour laisser les marocains dans un sentiment d insécurité permanant.... Comme çà pas le temps ou force de penser à autre chose. Lmouhine fhamtouni
imtiyaz
Date : le 19 août 2017 à 10h18
. Laisse tomber le sujet ici ce n'est ni le viol ni le terrorisme. Le sujet ici c'est l'éducation le civisme.point, un sujet qui te concerne réellement. Dernière réponse pour toi .,
Citation
Capestian à écrit:
"Par contre à cette époque les enfants étaient respectueux et travailleurs et les cités qui existent à ce jour étaient nickel chrome. " Bien évidemment, avant les jeunes étaient des anges et les bisounours se baladaient dans les rues Angel D'ailleurs les viols n'ont été inventé que dans les années 30, avant yavait rien Oups
Capestian
Date : le 19 août 2017 à 01h36
"Par contre à cette époque les enfants étaient respectueux et travailleurs et les cités qui existent à ce jour étaient nickel chrome. " Bien évidemment, avant les jeunes étaient des anges et les bisounours se baladaient dans les rues Angel D'ailleurs les viols n'ont été inventé que dans les années 30, avant yavait rien Oups
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imtiyaz à écrit:
. Tu as une date pour le porno car depuis que je suis en France (46 ans)le porno existe, sauf qu'avant il faut payer le billet de cinéma pour le voir. Par contre à cette époque les enfants étaient respectueux et travailleurs et les cités qui existent à ce jour étaient nickel chrome. .
Bou-RegRag
Date : le 18 août 2017 à 20h55
C'est une vraie calamité ! C'est une horreur absolue ! Nous ne pouvons plus rentrer au Maroc sans appréhension et sans un vrai pincement au cœur par rapport à ce phénomène bien précis. Cela n'est possible dans presque aucun pays européen ! A Barcelone, à Paris, à Londres, à Berlin... C'est la vraie quiétude. C'est la vraie liberté. Et, quand ça arrive dans ces pays là, c'est généralement le fait de maghrébins ! Ne nous voilons pas la face : ces incivilités (comme vous dites), ce harcèlement jusqu'à l'agression physique de la part de pourries prédateurs impunis, est une marque de fabrique marocaine et maghrébine qu'on retrouve jusqu'en Europe. C'est aussi le symptôme d'un grave ébranlement des valeurs de notre société et un signe de l'insécurité qui règne au Maroc. Ne nous voilons pas la face : le Maroc n'est pas un pays sûr. Le Maroc est dangereux. Ne nous voilons pas la face : cela coûtera très cher de laisser faire la vermine sans foi ni loi, sévir dans nos rues. Dans les années 60 et dans les années 70, quand une sœur ou une femme de la famille qui se trouve victime d'un acte de la sorte, cela provoquait systématiquement une chasse à l'homme sans répit. Et l'agresseur fut immanquablement puni et souvent bien corrigé dans les commissariats de police. Pour que cela cesse, faut-il ardemment espérer que ce phénomène touche durement dans leur chair les familles des classes politiques et celles des autorités civiles et sécuritaires, pour qu'enfin des mesures sévères et radicales soient prises pour qu'une tolérance zéro dans ce domaine soit définitivement instaurer. Ils faut créer une police spéciale qui assure la répression de ces actes d'incivilité. Il faut aussi réinstaurer pour ces actes le châtiment physique ( surtout sous forme d'une semaine de falaqua), appuyer par l'obligation d'une peine de travaux dans l'intérêt général dans les chantiers de développement durable ou autre activités qui vise le développement des régions marocaines en difficulté économique. Il parallèlement faut revoir notre éducation nationale. C'est aussi une question de la faillite de tous nos systèmes et valeurs d'éducation scolaire et familiale.
imtiyaz
Date : le 18 août 2017 à 20h48
. Tu as une date pour le porno car depuis que je suis en France (46 ans)le porno existe, sauf qu'avant il faut payer le billet de cinéma pour le voir. Par contre à cette époque les enfants étaient respectueux et travailleurs et les cités qui existent à ce jour étaient nickel chrome. .
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Capestian à écrit:
Tout cela existait bien avant le porno
Capestian
Date : le 18 août 2017 à 20h14
Tout cela existait bien avant le porno
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participant à écrit:
c'est un vrai probleme de société ! il faut dire que les videos pornos qu il trouve sur internet ,font un ravage dans la tete d'un ado. les ado ( et meme les adultes) finissent par mélanger realité et porno .
imtiyaz
Date : le 18 août 2017 à 20h07
. Je n'avais pas vu que tu viens juste de réinscrire. Le premier message tu insultes On est bien dans le sujets des enfants mal élevés. .
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marmouchi à écrit:
nta malek al hezzak !!! tu sais pas de quoi tu parles! makayench les sauvages bhal drari del maghrib.