La Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion affirme dans un communiqué qu’aucun détenu du «Hirak» incarcéré à la prison Oukacha, à Casablanca, n’observe une grève de la faim.
Les services de Tamek expliquent qu’ils n’ont reçu aucune correspondance en ce sens, conformément aux règles en vigueur. La procédure permet en effet de suivre l’état de santé du gréviste.
La Délégation réagi ainsi à des informations relayées par des avocats de la défense affirmant que Nasser Zefzafi refuse de s’alimenter. Des déclarations qui ont été abondamment relayées sur les réseaux sociaux.
L’administration s'est également défendue de faire une exception en placant les détenus dans des cellules individuelles, arguant que c’est la règle pour les prisonniers placés en détention préventive.
Et d’ajouter que tous les membres du «Hirak» incarcérés à Oukacha bénéficient d’une récréation d’une heure. Certains avocats avaient souligné que Zefzafi n’a eu droit qu’a une sortie de 30 minutes.