La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a réagi ce jeudi suite au rapport annuel du Défenseur du peuple, autorité espagnole qui équivaut en France au Défenseur des droits, au titre de l’année 2016.
«Contrairement à ce qui a été rapporté par les médias, les détenus espagnols bénéficient des mêmes droits que ceux issus des autres nationalités au sein des prisons marocaines», a déclaré la DGAPR dans un communiqué parvenu aujourd’hui à Yabiladi. «Ils bénéficient, tout comme les autres prisonniers étrangers, des visites des membres des représentations diplomatiques et de facilitation en matière de visites familiales», poursuit le communiqué.
La DGAPR a assuré que les détenus de nationalité espagnole disposent aussi, tout comme les autres détenus, de l’assistance médicale dans les prisons et même à l’extérieur selon les cas, en plus d’autres droits.
La délégation, présidée par Mohamed Salah Tamek, insiste aussi sur le fait qu’elle n’a «jamais reçu de réclamation tout au long de l’année 2016 de la part d’un prisonnier espagnol» et qu’elle «traite les demandes de transfert des prisonniers espagnols» de la même façon qu’elle traite celles des autres prisonniers étrangers.
Pour rappel, le rapport annuel du Défenseur du peuple a indiqué que le Pérou et le Maroc sont respectivement les premier et deuxième pays qui génèrent le plus de plaintes des détenus espagnols à l’étranger. Au royaume, «les plaintes se réfèrent principalement à la qualité de l’assistance sanitaire en prison et aux demandes d’accélération du transfert» chez le voisin ibérique.