L’ancien détenu pour terrorisme Abdelkrim Chadli tient à faire le buzz autour de sa personnalité. Si ses prévisions de libération d’islamistes incarcérés dans les prisons du royaume se sont avérées fausses, il revient cette fois sur le devant de l’actualité avec une demande de grâce royale qu’il aurait signée au nom de plusieurs condamnés pour terrorisme.
Parmi eux, d’anciens combattants de l’organisation «Etat islamique» sur les fronts irakien et syrien, arrêtés dès leurs retours au Maroc, a-t-il indiqué dans des déclarations parues aujourd’hui dans le quotidien Akhir Saa.
Abdelkrim Chadli, qui a rejoint le Mouvement démocratique et social créé par l’ancien commissaire de police Mahmoud Archane, n’a pas précisé si la demande de grâce a été précédée par des réunions entre les demandeurs de grâce et des représentants du pouvoir, comme ce fut le cas avec Hassan Khattab, le chef de file du groupe libéré le 6 novembre 2015.
En principe, les détenus doivent présenter des gages de leur repentance et de leur rejet de l'islam radical avant de retrouver la liberté.