Selon l’envoyé spécial de la radio RFI à Dakhla, près d’une centaines de personnes se seraient réunis au centre de la ville en matinée, pour protester contre «l’inaction de la police» lors des incidents de la veille. Dans la soirée de vendredi, un groupe de 300 à 400 jeunes aurait initié des actes de vandalisme. Les incidents auraient commencé vers 4 heures du matin, peu après la clôture d’un festival abrité par la ville.
Les suspects auraient attaqué les habitants de la ville dans leurs maisons, au moyen de pierres et de bâtons, précise l’envoyé spécial RFI. Ces actes auraient fait plusieurs blessés, une centaine selon des témoins oculaires. Les agents de la police seraient restés étonnamment passifs pendant ces agressions, d’où la colère des populations. Les habitants de Dakhla craindraient même de nouvelles violences ce samedi soir.
En attendant, plusieurs d’entre eux sont donc descendus dans les rues samedi matin, pour manifester contre une administration qui est restée de marbre devant leur détresse. Armés de pierres et de bâtons, les manifestants s’en seraient pris à des personnes suspectées d’appartenir à l’administration locale.
Plusieurs policiers étaient présents sur les lieux des manifestations, mais ils auraient préféré garder leurs distances, communiquant par talkie-walkie, rapporte encore RFI.