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Attentats de Paris et de Bruxelles : Mohamed Abrini travaillerait pour les renseignements britanniques

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Mohamed Abrini a assuré aux autorités qu'il n'avait « pas voulu » se faire exploser dans l'aéroport de Zaventem près de Bruxelles, le 22 mars 2016. / DR
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Surprenante reconversion pour le Belgo-Marocain Mohamed Abrini, accusé d’implication dans les attentats de Paris (13 novembre 2015) et Bruxelles (22 mars 2016). Ce dernier serait en effet le premier «supergrass de Daech» à collaborer étroitement avec la police britannique, lit-on dans les colonnes du Sunday Times.

Celui qu’on appelle «l’homme au chapeau», en référence à un épais bonnet noir qu’il arborait lorsqu’il avait été repéré par une caméra de surveillance à l’aéroport de Bruxelles en compagnie des deux kamikazes responsables des attentats de la capitale belge (Najim Lachraoui et Ibrahim El Bakraoui), aurait été l’informateur des officiers britanniques dans le cadre d’une vaste enquête sur les filières djihadistes outre-Manche et les potentiels complots terroristes qui s’y trameraient.

Agé de 31 ans, l’homme, qui avait également été aperçu à Paris deux jours avant les attaques meurtrières du 13 novembre dernier, a récemment été soumis à une série de questions fournies aux autorités belges par leurs homologues britanniques, après des «négociations secrètes» entre les deux pays, indique encore The Sunday Times dans son édition dominicale.

Une information reprise par le Daily Mail qui précise la définition d’un «supergrass» : il s’agit d’une «taupe», d’un informateur qui fournit aux enquêteurs des informations importantes impliquant un grand nombre de personnes. En contrepartie, ce dernier peut bénéficier d’une immunité au niveau des poursuites, d’une réduction de peine voire même d’une nouvelle identité. Des dispositions qui ne devraient cependant pas profiter à Mohamed Abrini, actuellement en détention à la prison de Bruges (nord).

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