Le Maroc a présidé, samedi à New York, une réunion extraordinaire du Groupe ministériel de contact de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) pour la défense de la cause de la Palestine et d'Al Qods Acharif. Ont pris part à la rencontre les représentants de la Palestine, du Maroc, de la Jordanie, de l'Egypte, du Qatar, de la Guinée, de la Turquie, de l'Azerbaïdjan et de la Malaisie ainsi que l'OCI.
Elle se tient dix jours après les concertations menées par le roi Mohammed VI avec les chefs d’Etat du Qatar, de la Jordanie et de la Palestine en réaction à la série d’envahissements de la Mosquée Al Aqsa par l’armée israélienne et les colons juifs.
Un communiqué aux airs de déjà vu
A l’issue de cette réunion les représentants des pays dudit Groupe ont condamné, dans un communiqué de presse, les «graves violations israéliennes». Ils ont appelé la «communauté internationale et tout particulièrement le Conseil de sécurité à assumer leurs responsabilités afin de faire face avec fermeté aux violations israéliennes dans la ville d’Al Qods, de protéger le peuple palestinien, préserver ses droits inaliénables et redoubler les efforts internationaux œuvrant pour une solution pérenne, définitive et juste au conflit israélo-palestinien».
Le début, ce lundi, des travaux de la 70ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies devra connaitre une série de contacts sur ce sujet entre les chefs des délégations des Etats de l’OCI et leurs homologues des Etats influents sur la scène internationale, notamment les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité.
Au lendemain de la réunion à New York, la police israélienne a décidé de limiter aux Palestiniens musulmans l’accès à la Mosquée Al Aqsa.
Pour mémoire c’est à l’initiative du Maroc que l'Organisation de la Coopération Islamique avait créé en 2014 le Groupe pour la défense de la cause de la Palestine et d'Al-Qods Acharif. Et c’est justement à Rabat que les Etats membres du Groupe avaient tenu en novembre de la même année leur première réunion.