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Espagne : La Justice étudie l'extradition de Daniel Galvàn ce mercredi

La Justice espagnole se penchera ce mercredi sur le dossier Galvàn. La Haute Cour étudie ce matin l’extradition du pédophile qui a été demandée par les autorités marocaines après l’annulation de la grâce royale. En attedant le verdict de la Justice, l’avocat du pédophile, Manuel Maza de Ayala, rejette tout transfert de son client au Maroc estimant qu’il serait «scandaleux».

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Après des semaines d’accalmie, l’affaire Galvàn fait son retour devant les tribunaux espagnols. La Haute Cour de justice ibérique (Audiencia Nacional) va étudier l’extradition du pédophile au Maroc ce mercredi, rapporte La Verdad. En effet, le tribunal doit tenir ce matin une audience afin de se prononcer sur l’extradition de Galvàn qui a été demandée, début septembre, par le royaume chérifien suite à l’annulation de la grâce royale.

Selon le journal espagnol, en octobre dernier, le Conseil des ministres avait approuvé la demande de transfert de Galvàn formulée par le Maroc sur la base de l’accord signé avec l’Espagne. Cette mesure permettrait au pédophile de continuer à purger la peine de 30 ans, à laquelle il a été condamné au Maroc, dans une prison espagnole. Elle ne sera applicable uniquement que dans le cas où la Haute Cour rejette finalement la demande d'extradition.

Son avocat juge «scandaleux» toute extradition

L’avocat de Daniel Galvàn, Manuel Maza de Ayala, a en tout cas refusé dès le début, l'extradition de son client. Il avait même insisté pour sa libération. Me Maza a indiqué que la demande d'extradition «est scandaleuse, car elle est sans aucun fondement».

De son côté, le pédophile refuse toujours de remettre les pieds au Maroc pour y purger le restant de sa peine. Il est plutôt favorable à une condamnation en Espagne. Lors de ses premières confrontations avec la justice, il avait nié les actes de pédophilie sur 11 enfants au Maroc et sur une mineure en Espagne.

Comme nous l’avions souligné récemment, les chances que Galvàn soit extradé sont minimes car la convention d'extradition entre le Maroc et l'Espagne indique déjà qu'aucun de deux États n'extradera ses ressortissants. Tout compte fait, le verdict devrait tomber dans un délai court.

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