A la Chambre des représentants, un député de l’Istiqlal a soulevé les «zones d’ombres» qui entourent les grâces royales accordées à certains détenus. Cette question n’est bien entendu pas dénuée de calcul politicien.
Plus que quelques heures avant l'entrée en 2014. Mais avant, tour d’horizon sur ces événements qui auront marqué le Maroc en 2013.
Après le refus par la justice espagnole d’extrader Daniel Galvan vers le Maroc, celui-ci devrait finir sa peine en Espagne et du coup bénéficier des lois de ce pays. Et le pédophile pourrait quitter la prison dès 2018. L’article 92 du code pénal espagnol accorde, sous certaines conditions, la liberté conditionnelle aux détenus ayant plus de 70 ans.
La Justice espagnole se penchera ce mercredi sur le dossier Galvàn. La Haute Cour étudie ce matin l’extradition du pédophile qui a été demandée par les autorités marocaines après l’annulation de la grâce royale. En attedant le verdict de la Justice, l’avocat du pédophile, Manuel Maza de Ayala, rejette tout transfert de son client au Maroc estimant qu’il serait «scandaleux».
Pour «éviter qu’un nouveau Daniel Gate se reproduise», deux associations marocaines viennent de présenter une proposition de loi pour réformer le droit à la grâce royale. Celle-ci vise à remplacer la procédure existante au profit d’une autre dite plus «démocratique».