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Grand Angle

Sahara : A l’ONU, les Etats-Unis et la France rejettent les amendements de l’Algérie au projet de résolution

Le projet de résolution sur la question du Sahara occidental entame sa dernière ligne droite au Conseil de sécurité de l’ONU. Les amendements de l’Algérie au texte rédigé par les Etats-Unis ont été rejetés.

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Le projet de résolution rédigé par l’administration Biden au sujet de la question du Sahara a dépassé l’étape de son examen par le «Club des amis du Sahara occidental», réunissant la France, le Royaume-Uni, la Russie, l’Espagne et les Etats-Unis. Le texte a été soumis aux autres membres du Conseil de sécurité des Nations unies, avec des séances, tenues à huis-clos, pour qu’ils présentent leurs observations, rapporte un média américain.

L’Algérie, membres non-permanent de l’instance exécutive de l’ONU, a proposé une mention portant sur l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance de la situation des droits humains. Une requête «rejetée par les Etats-Unis et la France», a confié à Yabiladi une source marocaine proche du dossier.

La demande algérienne a été soutenue par le Mozambique, un pays reconnaissant la «RASD». En revanche, et sauf coup de théâtre dans les prochaines 48 heures, il semble que la Russie ait pris ses distances de l’initiative. Pour rappel, le président Vladimir Poutine s’est opposé, en 2013, au projet de résolution américain parrainé par l’administration Obama ayant défendu le même objectif.

Le Maroc réussira-t-il à convaincre la Russie de rompre avec l’abstention ?

Lors des réunions, le représentant de l’Algérie a appelé à inscrire dans le préambule de la mouture américaine les anciennes résolutions du Conseil de sécurité, notamment celles plaidant pour l’organisation d’un référendum au Sahara. Les Quinze se focalisent sur les textes adoptés depuis 2007, l’année marquée par la présentation par le Maroc du plan d’autonomie dans les provinces du sud.

Le voisin de l’Est a également exprimé son opposition aux passages appelant les parties : le Maroc, le Polisario, l’Algérie et la Mauritanie, à renouer avec le format des tables rondes, initiées par l’ex-émissaire de l’ONU au Sahara, l’Allemand Horst Köhler. Alger a réitéré son invitation à «l’ouverture de négociations directes entre le Maroc et le Polisario».

Sue ce point, «le Mozambique et la Russie souhaitent que le projet de résolution inclue une référence plus large aux contributions de tous les envoyés personnels précédents, au lieu de désigner exclusivement Horst Köhler», souligne un média américain. Cet amendement va dans le sens du rejet algérien des tables rondes, ayant réuni à deux reprises les quatre parties en décembre 2018 et mars 2019 à Genève. L’Algérie y était alors représentée par ses ministres des Affaires étrangères, respectivement Ramtane Lamamra et Sabri Boukadoum.

Pour le moment, les Etats-Unis ont rejeté les amendements présentés par l’Algérie, la Russie et le Mozambique. Une traditionnelle position de Washington, qui s’accroche à son leadership sur la question du Sahara.

Ce refus devrait influencer le vote de certains membres du Conseil de sécurité, notamment la Russie. En effet depuis 2018, Moscou opte pour l’abstention. Un changement de position serait un autre indicateur attestant de ses bonnes relations avec le royaume. Rabat se mobilise pour convaincre Moscou de voter en faveur du texte. En témoigne la deuxième rencontre, du 24 octobre à Moscou après celle du 14 de ce mois courant, entre l’ambassadeur marocain Lotfi Bouchaara et le représentant spécial du président de la Russie pour le Moyen-Orient et les pays d'Afrique, le vice-ministre des Affaires étrangères de Russie, Michael Bogdanov.

Le Conseil de sécurité devrait adopter, mercredi 30 octobre, une nouvelle résolution devant prolonger le mandat de la MINURSO pour une année supplémentaire. En attendant les consultations se poursuivent entre les Quinze.

HopeFloats
Date : le 28 octobre 2024 à 22h29
T'as pas encore pigé ce qui se passe actuellement, Macron est en visite au Maroc pour reconnaître officiellement le Sahara Marocain et Paris va transférer 2,5 millions de documents d’archives à Rabat pour appuyer la position du Maroc sur son Sahara occidental et sur son Sahara oriental. Tebboune voulait parler du Sahara Marocain au Caire, mais, le président égyptien lui a strictement interdit d'aborder le sujet et on a vu comment Tebboune s'exprimer d'une manière incompréhensible parce que, à part ressasser le sujet du Sahara Marocain, il n'a rien à dire.
Citation
Eamses à écrit:
Toute résolution adoptée par le Conseil de sécurité devrait réaffirmer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, tout en soutenant des mécanismes de suivi des droits humains et en garantissant une approche neutre et inclusive dans les négociations, conformément aux standards et principes de l'ONU. 1. Droit des peuples à l'autodétermination : Selon les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l'ONU, le Sahara occidental est considéré comme un territoire non autonome. Conformément aux principes du droit international, notamment la Charte des Nations Unies (article 1, paragraphe 2) et les résolutions 1514 (XV) et 1541 (XV) de l’Assemblée générale, les peuples des territoires non autonomes ont le droit à l'autodétermination. Ce principe est également soutenu par l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice de 1975, qui n'a pas reconnu de liens de souveraineté entre le Maroc et le Sahara occidental. En conséquence, toute initiative doit respecter ce droit fondamental et permettre un processus inclusif. 2. Mandat de la MINURSO : La proposition de l'Algérie de voir la MINURSO élargir son mandat pour surveiller les droits humains est conforme aux standards des opérations de paix de l'ONU, qui intègrent souvent des volets relatifs aux droits de l'homme dans leurs mandats. Bien que cette demande ait été rejetée par les États-Unis et la France, elle est alignée avec les pratiques recommandées par l'ONU, qui promeut la surveillance des droits humains dans les zones de conflit ou de tension. 3. Rappel des résolutions passées : Le Conseil de sécurité a adopté des résolutions antérieures, notamment celles de 1991, prévoyant un référendum pour déterminer le statut final du Sahara occidental. En mentionnant uniquement les résolutions depuis 2007, le projet de résolution actuel semble omettre l'importance des engagements antérieurs pris par la communauté internationale en faveur d'une consultation populaire. Les décrets et principes de l’ONU recommandent que toutes les résolutions pertinentes soient prises en compte dans le but de garantir un processus de paix juste et équilibré. 4. Processus de négociations : L'ONU encourage un processus de négociations directes, justes et inclusives. Le rejet par l’Algérie du format des tables rondes, en faveur de négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario, est un rappel de l’importance de garantir un processus qui respecte pleinement le droit à l’autodétermination, en accord avec les principes des négociations équitables prônées par l'ONU. 5. Exigences de neutralité dans les résolutions : Le projet de résolution devrait demeurer impartial en mentionnant tous les efforts des émissaires précédents, comme le demandent le Mozambique et la Russie, afin de respecter les apports des différents processus de paix. Cette exigence de neutralité reflète l’essence des pratiques de l’ONU, qui visent à n’exclure aucune initiative antérieure ayant tenté de résoudre pacifiquement le conflit.
golden eagle
Date : le 28 octobre 2024 à 21h57
Copier/coller من عام قردة وسيدنا نوح
Citation
Eamses à écrit:
Toute résolution adoptée par le Conseil de sécurité devrait réaffirmer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, tout en soutenant des mécanismes de suivi des droits humains et en garantissant une approche neutre et inclusive dans les négociations, conformément aux standards et principes de l'ONU. 1. Droit des peuples à l'autodétermination : Selon les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l'ONU, le Sahara occidental est considéré comme un territoire non autonome. Conformément aux principes du droit international, notamment la Charte des Nations Unies (article 1, paragraphe 2) et les résolutions 1514 (XV) et 1541 (XV) de l’Assemblée générale, les peuples des territoires non autonomes ont le droit à l'autodétermination. Ce principe est également soutenu par l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice de 1975, qui n'a pas reconnu de liens de souveraineté entre le Maroc et le Sahara occidental. En conséquence, toute initiative doit respecter ce droit fondamental et permettre un processus inclusif. 2. Mandat de la MINURSO : La proposition de l'Algérie de voir la MINURSO élargir son mandat pour surveiller les droits humains est conforme aux standards des opérations de paix de l'ONU, qui intègrent souvent des volets relatifs aux droits de l'homme dans leurs mandats. Bien que cette demande ait été rejetée par les États-Unis et la France, elle est alignée avec les pratiques recommandées par l'ONU, qui promeut la surveillance des droits humains dans les zones de conflit ou de tension. 3. Rappel des résolutions passées : Le Conseil de sécurité a adopté des résolutions antérieures, notamment celles de 1991, prévoyant un référendum pour déterminer le statut final du Sahara occidental. En mentionnant uniquement les résolutions depuis 2007, le projet de résolution actuel semble omettre l'importance des engagements antérieurs pris par la communauté internationale en faveur d'une consultation populaire. Les décrets et principes de l’ONU recommandent que toutes les résolutions pertinentes soient prises en compte dans le but de garantir un processus de paix juste et équilibré. 4. Processus de négociations : L'ONU encourage un processus de négociations directes, justes et inclusives. Le rejet par l’Algérie du format des tables rondes, en faveur de négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario, est un rappel de l’importance de garantir un processus qui respecte pleinement le droit à l’autodétermination, en accord avec les principes des négociations équitables prônées par l'ONU. 5. Exigences de neutralité dans les résolutions : Le projet de résolution devrait demeurer impartial en mentionnant tous les efforts des émissaires précédents, comme le demandent le Mozambique et la Russie, afin de respecter les apports des différents processus de paix. Cette exigence de neutralité reflète l’essence des pratiques de l’ONU, qui visent à n’exclure aucune initiative antérieure ayant tenté de résoudre pacifiquement le conflit.
212_Radia
Date : le 28 octobre 2024 à 21h21
Ta pas tort mais c est chiant d agir comme ça
Citation
"golden eagle" à écrit:
Poutine est un type très intelligent. Les intérêts de la Russie passent avant toutes considérations. Poutine n'as jamais été un sentimental. Poutine ne veut se fâcher, ni avec le Maroc, ni avec l'algerie ,ni faire plaisir aux américains. Alors, il s'abstient.
Eamses
Date : le 28 octobre 2024 à 21h01
Toute résolution adoptée par le Conseil de sécurité devrait réaffirmer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, tout en soutenant des mécanismes de suivi des droits humains et en garantissant une approche neutre et inclusive dans les négociations, conformément aux standards et principes de l'ONU. 1. Droit des peuples à l'autodétermination : Selon les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l'ONU, le Sahara occidental est considéré comme un territoire non autonome. Conformément aux principes du droit international, notamment la Charte des Nations Unies (article 1, paragraphe 2) et les résolutions 1514 (XV) et 1541 (XV) de l’Assemblée générale, les peuples des territoires non autonomes ont le droit à l'autodétermination. Ce principe est également soutenu par l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice de 1975, qui n'a pas reconnu de liens de souveraineté entre le Maroc et le Sahara occidental. En conséquence, toute initiative doit respecter ce droit fondamental et permettre un processus inclusif. 2. Mandat de la MINURSO : La proposition de l'Algérie de voir la MINURSO élargir son mandat pour surveiller les droits humains est conforme aux standards des opérations de paix de l'ONU, qui intègrent souvent des volets relatifs aux droits de l'homme dans leurs mandats. Bien que cette demande ait été rejetée par les États-Unis et la France, elle est alignée avec les pratiques recommandées par l'ONU, qui promeut la surveillance des droits humains dans les zones de conflit ou de tension. 3. Rappel des résolutions passées : Le Conseil de sécurité a adopté des résolutions antérieures, notamment celles de 1991, prévoyant un référendum pour déterminer le statut final du Sahara occidental. En mentionnant uniquement les résolutions depuis 2007, le projet de résolution actuel semble omettre l'importance des engagements antérieurs pris par la communauté internationale en faveur d'une consultation populaire. Les décrets et principes de l’ONU recommandent que toutes les résolutions pertinentes soient prises en compte dans le but de garantir un processus de paix juste et équilibré. 4. Processus de négociations : L'ONU encourage un processus de négociations directes, justes et inclusives. Le rejet par l’Algérie du format des tables rondes, en faveur de négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario, est un rappel de l’importance de garantir un processus qui respecte pleinement le droit à l’autodétermination, en accord avec les principes des négociations équitables prônées par l'ONU. 5. Exigences de neutralité dans les résolutions : Le projet de résolution devrait demeurer impartial en mentionnant tous les efforts des émissaires précédents, comme le demandent le Mozambique et la Russie, afin de respecter les apports des différents processus de paix. Cette exigence de neutralité reflète l’essence des pratiques de l’ONU, qui visent à n’exclure aucune initiative antérieure ayant tenté de résoudre pacifiquement le conflit.
golden eagle
Date : le 28 octobre 2024 à 20h41
Poutine est un type très intelligent. Les intérêts de la Russie passent avant toutes considérations. Poutine n'as jamais été un sentimental. Poutine ne veut se fâcher, ni avec le Maroc, ni avec l'algerie ,ni faire plaisir aux américains. Alors, il s'abstient.
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212_Radia à écrit:
La Russie n'a pas de courage dans la vie t es soit pour soit contre Neutre ses les faibles
212_Radia
Date : le 28 octobre 2024 à 19h10
La Russie n'a pas de courage dans la vie t es soit pour soit contre Neutre ses les faibles
Rio de Oro j y reste
Date : le 28 octobre 2024 à 18h43
Nous avons deux veto ,qu'ils ( caporaux) se piquent les yeux avec du piquant pour mieux écarquiller les yeux ,afin de mieux revoir que le royaume ne cherche que son integrité territoriale, et n'a rien contre le peuple algerien,victime lui aussi opprimé des caporaux majous ,voyoux de l'Afrique du nord et du monde arabe entier .
maroko59
Date : le 28 octobre 2024 à 18h38
il sera intéressant de voir quelle va être la position russe au moment du vote
AL MASSIRA
Date : le 28 octobre 2024 à 17h57
Le texte reste favorable au Maroc. Deux pays seulement sur les quinze y sont défavorables. Et malgré cette prise de distance russe, aucun grand pays n’est contre le Maroc et pour l’Algérie. L’affaire est pliée même si on rallonge d’une année.
HopeFloats
Date : le 28 octobre 2024 à 17h25
La Russie joue toujours la même partition qui finit par l'abstention pour ménager la chèvre et le chou, une manière de défendre ses intérêts et d'éviter de s'aligner sur la position des États-Unis.
Dernière modification le 28/10/2024 22:29
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