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Moyen-Orient : Le Maroc condamne les attaques israéliennes à Gaza et au Liban

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Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a abordé, lors de son point de presse avec le président des Iles Canaries du mardi 8 octobre à Rabat, la situation au Moyen-Orient. «Nous souhaitons qu’on sorte de la logique de la gestion de crise, vers l’établissement de paramètres pour une solution durable, à travers la solution de deux Etats, avec un Etat palestinien sur les frontières de juin 1967, ayant Jérusalem-Est comme capitale», a-t-il indiqué.

Le chef de la diplomatie a émis aussi le vœu «qu’on ne laisse pas les extrémistes des deux côtés contrôler l’agenda au Moyen-Orient. Il est temps que les acteurs constructifs reprennent la main, reprennent l’initiative, pour que la région ne soit pas prise en otage par les extrémistes de tout bord».

Bourita a souligné que «les attaques contre les civils sont condamnables (….) Le Maroc dénonce les attaques contre les écoles, les hôpitaux et les milliers de femmes et d’enfants pris pour cibles par les attaques israéliennes».

Aussi, le ministre a affirmé que «l’élargissement du cercle du conflit - on a vu ce qui se passe en Liban - est porteur de dangers et d’instabilité pour toute la région». Dans ce sens, Nasser Bourita a réitéré les condamnations du royaume «des attaques contre des écoles et des hôpitaux, ainsi que cette politique visant à affamer les Palestiniens sur leurs territoires».

Le ministre des Affaires étrangères a également fustigé «les propos déplacés à l’égard du secrétaire général des Nations unies et à l’égard de chefs d’Etats étrangers». «Le Maroc dénonce ces attaques contre de bonnes volontés qui ne cherchent qu’à trouver des issues. Ces attaques ne participent pas à la déscalade et à trouver des solutions rapides à ce conflit», a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie se réfère à la décision du ministère israélien des Affaires étrangères de déclarer António Guterres «persona non grata» en Israël, parce qu’il a osé pointer «l’élargissement du conflit au Moyen-Orient» et demandé «un cessez-le-feu» au Moyen-Orient.

De son côté, le Premier ministre israélien a réagi publiquement à l’appel du président français, Emmanuel Macron, de ne pas vendre des armes à Israël par un «honte à vous».

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