Le duo de breakdancers marocains Bilal Mallakh et Fatima El-Mamouny écrivent l’Histoire en représentant le pays dans cette discipline, qui fait sa première entrée dans l’arène olympique. Ce sont ainsi les débuts du Maroc en breakdance dans ces JO 2024 à Paris, mais aussi la seule représentation de l’Afrique. Les deux chorégraphes s’y sont qualifiés en remportant le championnat continental de la World DanceSport Federation (WDSF) à Rabat, en mai dernier.
«Représenter le Maroc est une belle chose», a déclaré à la CNN Bilal Mallakh, également connu sous le nom de «B-Boy Billy». «Les Jeux olympiques sont certainement une étape importante (qui) m’apportera certainement plus de confiance en moi et plus d’opportunités», a-t-il dit. A 20 ans, le jeune beakdancer participe pour la première fois aux JO pour le Maroc. A 23 ans, El-Mamouny a déjà porté les couleurs du pays lors de compétitions internationales. «Réussir en breakdance nécessite une force mentale, une présence sur scène et une chorégraphie créative», a expliqué Bilal au média américain, ajoutant que «cela va au-delà de la danse pour le plaisir de danser».
Par la même occasion, le jeune prodige a souligné l’importance des Jeux olympiques dans la légitimation du breakdance au Maroc. «Sans l’introduction du breakdance aux JO, cette discipline n’aurait jamais été réglementée au Maroc et nous ne lui aurions pas accordé l’attention qu’elle mérite», a-t-il confié.
Fatima El-Mamouny et Bilal Mallakh affronteront 16 b-boys et 17 b-girls dans des battles en tête-à-tête, jugés sur la technique, l’exécution, l’originalité et la musicalité. «Comme tout athlète, nous allons rencontrer plusieurs difficultés à la veille des JO, mais je ne vais pas baisser les bras. C’est à la fois stressant et excitant», a dit Fatima.
La compétition olympique de cette discipline se déroulera sur deux jours, vendredi et samedi prochains. Elle mettra en vedette des danseurs de plus d’une douzaine de nations.