Immobilier : Acheter à Rabat, combien ça coûte ?

En effet, Rabat était réputé pour être une ville purement administrative. Cette mutation socioéconomique n’est donc pas sans conséquence sur l’activité immobilière. «Protégée» par le Roi Feu Hassan II de toute forme de développement anarchique, elle a su préserver son «cachet» et entend bien poursuivre ses efforts dans ce sens.

Dès lors, qu’en est-il du secteur de l’immobilier ? «De tout temps, les autorités de tutelle en charge de l’urbanisme ont délivré des autorisations de construire des immeubles sur quatre voire cinq niveaux maximum. Etant donné que le foncier est encore plus rare qu’ailleurs, cela explique la cherté du foncier», indique un cadre dirigeant d’une société de conseil en immobilier, basée à Casablanca.

Du coup, Rabat n’est pas épargnée par la spéculation. «Pour illustrer, au mieux, cette pratique, je prendrai l’exemple de la circonscription Rabat Océan. Depuis le lancement du projet immobilier «Saphira» (et la construction de produits immobiliers très haut standing), l’ensemble du foncier disponible dans la zone atteint des sommets. C’est totalement ahurissant !», ajoute notre source.

De facto, les prix du marché flambent, flambent,… A Agdal (nouveau centre d’attractivité), l’acquisition d’un appartement se situe dans une fourchette de prix de 15 000 à 25 000 Dh/m2, le prix d’un terrain pour la construction de zone immeuble (d’environ 500 m2) se négocie entre 18 000 et 25 000 Dh/m2.

Au quartier Hassan, les appartements valent entre 12 000 et 15 000 Dh/m2 et le terrain immeuble est évalué entre 15 000 et 20 000 Dh/m2. A Youssoufia / Takadoum, un appartement moyen standing vaut entre 10 000 et 12 000 Dh/m2 et pour l’acquisition d’un terrain dédié à la construction d’immeuble, il faudra tabler au minimum sur 10 000 Dh/m2. Quand à ceux qui souhaitent acquérir un terrain au quartier (très) chic de Souissi, rien ne peut être envisagé en dessous de 7 millions de Dh/m2.