Une cérémonie marquant l’achèvement officiel d’un projet de préservation des mosaïques de la ville historique romaine de Volubilis, près de Meknès, s’est tenue mercredi 20 décembre dans la cité millénaire. Cette rencontre a été présidée par Aimee Cutrona, cheffe de mission adjointe de l’ambassade des Etats-Unis au Maroc, qui a soutenu ce chantier sur deux ans, pour un budget de 189 000 dollars (1,89 MDH). A cet effet, la représentation diplomatique s’est associée à l’Association Ifker d’éducation sur l’environnement et le développement durable.
Un communiqué fait savoir que les travaux ont été soutenus par le ministère marocain de la Culture, à travers le Fonds des ambassadeurs américains pour la préservation culturelle, pour la restauration et la préservation de mosaïques des IIe et IIIe siècles inspirées de la mythologie gréco-romaine. Le projet a porté sur celles de «la Maison d’Orphée à Volubilis, ainsi que des dizaines de panneaux de mosaïque du site de la cité romaine ancienne de Banassa, actuellement entreposés à Volubilis», selon la même source. Dans ce cadre, des artisans locaux ont été formés à la restauration et à la préservation, de façon à «créer des moyens de subsistance durables dans la région».
«En tant que partenaire et allié indéfectible du Maroc, nous envisageons une collaboration continue pour préserver notre patrimoine commun et favoriser la prospérité des générations futures», a déclaré Aimee Cutrona, lors de la cérémonie de clôture à Volubilis. Ce projet a d’ailleurs été financé par un fonds dédié à la célébration du 20e anniversaire du Fonds des ambassadeurs américains pour la préservation culturelle, «établi par le Congrès américain en 2001 pour préserver un large éventail du patrimoine culturel dans le monde».
Ce projet s’inscrit par ailleurs dans le cadre du soutien de l’Ambassade des Etats-Unis au Maroc à des dizaines d’initiatives de conservation du patrimoine à travers ce Fonds, pour un montant global dépassant le million de dollars. Parmi ces projets figurent notamment la restauration de parties de la Kasbah El Mehdia près de Kénitra, ou encore la création d’archives cinématographiques à la Cinémathèque de Tanger.