En effet – et de sources bien informées – le premier acteur économique privé du Maroc, aurait décidé de se lancer sur un nouveau marché porteur et à forte croissance : les hydrocarbures. Une flèche qui manque à son arc.
Depuis plusieurs mois, la rumeur enflait, mais rien ne filtrait. La nomination de Aziz Akhannouch, en octobre 2007, au sein du gouvernement piloté par Abbas El Fassi, donnait plus de sens et de crédit à la rumeur.
Certains observateurs avertis n’avaient pas hésité à commenter cette nomination en relevant que «Aziz Akhannouch ne pouvait pas mener de front une responsabilité politique et la gestion d’un département ministériel important et lourd, et continuer à assurer ses fonctions de Pdg d’un groupe de la taille de Akwa».
Alors que d’autres y décryptaient un «deal» entre des proches du Souverain, en charge de ses affaires économiques, et Aziz Akhannouch, proche à la fois du Secrétaire particulier du Roi, Mounir Majidi et d’un certain Fouad El Himma, compagnon fidèle du Roi Mohammed VI.
On parlait également d’un niveau de surendettement élevé du groupe Akwa auprès de la banque de…l’ONA, à savoir Attijariwafa Bank. Information difficilement vérifiable pour le moment.
Le report de l’introduction en bourse, prévu en 2008, a également alimenté la rumeur. Cependant, la déprogrammation de l’opération serait liée aux conditions défavorables du marché boursier et de la conjoncture économique avec l’explosion de la crise financière internationale.
Du coup, les spéculations vont bon train sur le devenir de «la vache à lait» de Akwa, Afriquia SMDC. Rejoindra-t-elle le troupeau drivé par le «mamouth» ONA ? Du côté de la direction de Akwa groupe, on dément catégoriquement l’information selon laquelle l’ONA aurait racheté la filiale Afriquia. Affaire à suivre…