Les annonceurs à travers le monde accordent désormais plus de 60% de leurs investissements publicitaires au digital. Le Maroc n’est pas en reste, par rapport à cette tendance, puisqu’il a frôlé le même chiffre en 2022, selon Youssef Cheikhi, président du Groupement des annonceurs du Maroc (GAM). Intervenant ce jeudi 2 mars 2023, en ouverture du cinquième African Digital Summit (ADS) à Casablanca, il a souligné que le digital allait «assurément influencer notre manière de communiquer, mais aussi à la façon à laquelle nous interagissions avec nos clients et nos partenaires».
Lors de son allocution, le président du GAM, organisateur de l’African Digital Summit (ADS) estime que le secteur connaît «une grande évolution», notamment au Maroc où «tous les indicateurs montrent que le digital va dépasser tous les autres médias, du offline aux médias traditionnels». C’est pour cette raison que les acteurs de l’écosystème devront s’adapter «en permanence pour pouvoir rester compétitif et pouvoir continuer à exister», a-t-il ajouté. «On ne peut pas imaginer une entreprise sans digital, tout comme le marketing et la communication sans digital», a insisté Youssef Cheikhi.
C’est tout l’intérêt de cette cinquième édition de l’ADS, qui réunit un nombre sans précèdent d’intervenants, de partenaires et de différents acteurs de l’écosystème du marketing et des médias dans le digital. Avec plus de 2 700 personnes et presque 3 000 sur les deux jours de l’évènement, celui-ci réunit des participants de 38 pays à travers le monde, dont 23 de l’Afrique. Ainsi, l’African Digital Summit est devenue «la rencontre annuelle de référence», a souligné Youssef Cheikhi.
C’est dans ce contexte que le programme de cette édition prévoit, jeudi et vendredi, des panels d’interventions autour des thèmes de l’industrie digitale, de la publicité, de l’innovation technologique et de l’intelligence artificielle, entre autres thématiques autour desquelles intervenants et participants échangeront pour une meilleure transmission des bonnes pratiques.