La justice belge examine, ce mardi17 janvier, la prolongation d’un mois supplémentaire la détention préventive de l’ex-eurodéputé italien, Antonio Panzeri, soupçonné d’avoir créé un réseau de corruption au profit du Qatar et du Maroc au Parlement européen. Panzeri a été arrêté, le 9 décembre, en Belgique.
Dans le cadre de la même enquête, son épouse et sa fille sont réclamées aussi par la justice belge. L’Italie n’a pas encore statué sur les demandes d’extraditions formulées par la Belgique des deux proches de Panzeri. Pour rappel, un tribunal à Bruxelles a ordonné, le 22 décembre, le maintien pour un autre mois en détention provisoire de l’eurodéputée grecque et ex-présidente du PE, Eva Kaili, accusée de défendre les intérêts du Qatar.
En relation avec le volet marocain du «Qatargate», la commission parlementaire des Affaires juridiques au PE a commencé ce lundi 16 janvier, l’examen à huis-clos de la procédure de levée de l’immunité parlementaire de deux eurodéputés, le Belge Marc Tarabella et l’Italien Andrea Cozzolino. La décision est attendue dans les jours à venir, la nouvelle session de la plénière du PE étant programmée du 16 au 19 janvier.