L’Académie du Royaume du Maroc se dote désormais d’une Revue des sciences humaines et sociales. L’initiative est en phase avec les objectifs de l’institution, pour diffuser les travaux scientifiques et «inciter les scientifiques, les penseurs et les chercheurs à la production du savoir» et à le faire circuler «par tous les moyens disponibles». Il s’agit ainsi d’une publication semestrielle, qui «regroupe des articles de qualité en langues arabe, amazighe, anglaise, française ou espagnole dans les domaines des lettres, arts et langues, des sciences humaines, sciences économiques, gestion et des sciences politiques et juridiques», a indiqué un communiqué parvenu à Yabiladi.
A cet effet, les appels à contribution pour le prochain numéro à paraître en mai 2023 sont d’ores et déjà lancés sur le site dédié à la publication. Chaque édition est composée d’une rubrique «Etudes», regroupant les contributions des enseignants-chercheurs, et une autre «Articles des doctorants», avec des lectures proposées par les encadrants ou les doctorants. Le premier numéro sera présenté, samedi 24 décembre au siège de l’Académie, lors d’une journée dédiée.
Cette rencontre sera inaugurée par une allocution de Abdeljalil Lahjomri, secrétaire perpétuel de l’institution, suivie d’une intervention de Mohammed Essaouri, professeur de l’enseignement supérieur et directeur de rédaction de la revue. Une séance scientifique suivra, avec une intervention de Houdaifa Ameziane, (Université Abdelmalek Essaâdi – Tétouan) sur «la revue SHS de l’Académie : un outil de la valorisation de la recherche doctorale». Ahmed Belkadi (Université Ibn Zohr – Agadir) interrogera, pour sa part, les différentes approches de présentation des articles de doctorants en sciences humaines.
Cette revue se veut ainsi un moyen de «mettre en valeur les doctorants des universités publiques nationales», dans le cadre d’un projet initié par l’Académie, «conformément à ses nouvelles missions, qui vise le développement de la recherche scientifique dans les différents domaines de la pensée, l’encouragement de la créativité, le renforcement des compétences, l’élévation de la production en lettres, en sciences humaines et sociales et la diffusion des travaux scientifiques de qualité», indique le site de la revue.