Les funérailles du jeune Aymen, renversé par une voiture le 14 décembre en marge des festivités du Mondial 2022, se sont tenues hier au quartier de La Paillade à Montpellier. Plus de 3 000 personnes se sont rassemblées à la mosquée Averroès pour la prière du disparu, entre famille, proches et amis de l’adolescent mort à 14 ans, mais aussi beaucoup de riverains.
Said, grand frère d’Aymen, a déclaré que ce dernier n’avait aucune dette et qu’il était «un ange». Cité par Midi Libre, l’imam a également appelé à l’apaisement :
«Ce que la famille demande est la justice et non la vengeance. Nous sommes ici pour prier mais également prévenir les jeunes que croire c’est retenir sa colère. Nous n’avons pas besoin de colère mais seulement de prière.»
La dépouille d’Aymen a été transportée au carré musulman de Grammont, où elle a été enterrée «dans la plus stricte intimité familiale». Plusieurs personnes ont entamé une marche silencieuse depuis le parvis du Zénith Sud, pour rallier le complexe de Grammont.
Hugues Moutouh, préfet de l’Hérault, a pour sa part exprimé ses «plus sincères condoléances à la famille d’Aymen et ses proches, ainsi qu’à l’ensemble de ses camarades du collège Les Escholiers».
La semaine dernière et après le drame, les proches d’Aymen ont reçu la visite de la consule du Maroc à Montpellier, Nouzha Sahel, qui leur a présenté ses condoléances et leur a exprimé le soutien des autorités consulaires marocaines.