La numérisation revêt une importance cruciale au Maroc, en ce sens que cela s'est illustré clairement, durant la période de la Covid-19, en parvenant à garantir la continuité de bon nombre de secteurs stratégiques à l'échelle nationale, a souligné, mercredi à Marrakech, la ministre déléguée en charge de la transition numérique et de la réforme de l'administration. Intervenant lors d'une rencontre régionale de concertation pour l'élaboration de la stratégie nationale de la transition numérique, Ghita Mezzour a ajouté que la numérisation est hissée, désormais, au rang des secteurs les plus névralgiques pour le Royaume.
La ministre de faire savoir que la stratégie du Maroc repose sur trois axes majeurs : Permettre au Royaume de disposer de services numériques publics simples et transparents, devenir un pays producteur de technologies numériques destinées à la consommation interne ainsi qu'à l'export et faire en sorte que l'ensemble des citoyennes et des citoyens dans les différentes régions du Royaume puissent tirer profit de cette stratégie, a-t-elle expliqué.
De son côté, le wali de la région Marrakech- Safi, M. Karim Kassi- Lahlou a relevé que cette rencontre est l'occasion de se rappeler les hautes orientations royales insistant sur la nécessité pour le Royaume d'adhérer de manière efficace, à la dynamique de la transition numérique que connait le monde et ce, au prisme des évolutions remarquables enregistrées à l'échelle planétaire dans le domaine numérique, de l'intelligence artificielle et des technologies informatiques. Ce chantier cadre «parfaitement avec les objectifs et les recommandations du nouveau modèle de développement qui insistent sur le fait que la réforme de l'administration publique et sa digitalisation constituent deux piliers majeurs dans le processus de transition vers le développement escompté», a-t-il poursuivi.
Rehaussée par la présence notamment, des représentants des Chambres professionnelles, d'établissements universitaires, de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), des entreprises, des coopératives, des associations, de professionnels ainsi que des acteurs de la société civile, cette rencontre a été l'occasion de prendre connaissance des préoccupations ainsi que des attentes des différentes parties prenantes.