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Grand Angle

Histoire : Quand l’envoyé de l'ONU voyait l'indépendance du Sahara occidental comme option «irréaliste»

En 2008, l'envoyé de l'ONU au Sahara, Peter van Walsum reconnaissait que l'établissement d'un nouvel État au Sahara n'était pas possible. Devant le Conseil de sécurité, le diplomate avait indiqué que l'Algérie est une partie prenante au conflit. Une déclaration soutenue à l’époque par l'administration américaine.

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Peter van Walsum, ancien envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara. / DR
Temps de lecture: 4'

En juin 1990, le Conseil de sécurité de l'ONU approuvait à l'unanimité son plan de règlement pour mettre fin au conflit du Sahara, qui dure depuis 1975, et qui repose sur la tenue d'un référendum d'autodétermination, après avoir déterminé l’identification des personnes devant y participer. En avril 1991, la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental, est formée. Cinq mois plus tard, un cessez-le-feu est annoncé entre le Maroc et le Front Polisario.

Mais le recensement a rencontré de grandes difficultés, notamment pour les critères de sélection des participants au référendum. Le Polisario avait insisté pour que seuls ceux qui étaient inclus dans le recensement espagnol de 1974 soient autorisés à voter, tandis que le Maroc a déclaré que ce recensement était erroné et qu'un certain nombre des Sahraouis ont fui l'occupation espagnole vers le nord du Maroc et doivent eux aussi voter.

L'échec du référendum 

Les efforts de l'ONU pour parvenir à un consensus entre les deux parties n'ont pas abouti. En 1999, l'ONU avait identifié environ 85 000 électeurs, la plupart à l'ouest du Mur des sables. Au début du troisième millénaire, le processus était dans une impasse. Le secrétaire général de l'ONU demande alors pour la première fois aux parties de chercher d'autres solutions. Les résolutions du Conseil de sécurité sur le conflit commencent à se référer à la recherche d'une solution juste et durable convenue entre les parties au conflit, remplaçant ainsi le plan de règlement.

En 2007, le Maroc présente une nouvelle proposition pour mettre fin au conflit, soit le plan d’autonomie, dans laquelle l'État marocain conserve les principaux pouvoirs souverains, tandis que la province jouit de larges pouvoirs qui permettent à la population locale de gérer leurs affaires économiques, sociales et culturelles. De plus, les citoyens sahraouis seront impliqués dans la politique nationale intérieure et extérieure et bénéficieront de la solidarité nationale dans le domaine du développement.

La communauté internationale a salué à plusieurs reprises cette initiative, qui a été considérée comme une initiative sérieuse, crédible et réaliste. Cependant, l'Algérie et le Front Polisario ont annoncé leur rejet de la proposition marocaine, indiquant leur adhésion au plan de règlement que les Nations unies ont-elles-mêmes déclaré inapplicable.

Face à cette situation et à l'impossibilité de faire avancer le dossier, l'émissaire de l'ONU pour le Sahara de l’époque, le diplomate néerlandais Peter van Walsum, a annoncé en 2008 qu'il était parvenu à la conclusion selon laquelle l'option indépendantiste réclamée par le Polisario est «irréaliste» et que l'établissement d'un sixième État au Maghreb n'est pas possible.

L'Algérie, une «partie majeure au conflit»

Dans une note devant le Conseil de sécurité de l'ONU en avril 2008, il a appelé «les quinze pays membres du Conseil à recommander la poursuite des négociations, en tenant compte la réalité politique et la légitimité internationale». «Ce qui compte, c'est de trouver un compromis entre ces deux principes», a-t-il ajouté.

«J’ai ressenti le besoin de réaffirmer cette conclusion, qui est que l'indépendance du Sahara occidental n'est pas un objectif réalisable, car il semble que cette conclusion ait été occultée lors des négociations de Manhasset, bien que ce fait s'impose aujourd'hui et était la base de la série de négociations en cours actuellement.»

Peter van Walsum

L'émissaire onusien a suggéré le retrait de la table des négociations du plan d’autonomie proposé par le Maroc et la demande d’autodétermination soumise par le Front de façon «temporaire». L’objectif étant de «négocier dans un cadre réel et sans conditions préalables» et sur la base d’une hypothèse selon laquelle il n'y aura pas de référendum menant à l'indépendance comme une option.

Le diplomate néerlandais a suggéré que les négociations à venir soient fondées sur le fait que le Conseil de sécurité n'obligerait pas le Maroc à organiser un référendum au Sahara mais que les Nations unies ne reconnaîtraient pas sa souveraineté sur le territoire sans un accord entre les deux parties.

Il a toutefois souligné que l'Algérie est une partie majeure au conflit. «La principale raison pour laquelle je trouve le statu quo intolérable, c'est que non seulement des parties désintéressées et des pays lointains y trouvent leur confort, mais aussi des parties partisanes inconditionnelles du Polisario, qui n'ont pas vécu elles-mêmes à l'intérieur des camps, mais qui sont convaincues que ceux qui y vivent préféreraient peut-être y rester en permanence, plutôt que d'aller vers une solution négociée qui ne soit pas une indépendance totale», a-t-il ajouté.

Des propos irritants pour l’Algérie et le Polisario

Le Maroc a qualifié à l’époque les déclarations de l'envoyé de l'ONU de «courageuses». Khaled Naciri, alors ministre de la Communication et porte-parole officiel du gouvernement, a déclaré que van Walsum «est parvenu à une conclusion courageuse et claire, à savoir que l'indépendance du Sahara est une option irréaliste car l'établissement d'un sixième État au Maghreb est une option suicidaire qui déstabiliserait» la région. «Cela conforte nos convictions et notre position constructive, a-t-il ajouté. Nous espérons que les Algériens, ainsi que le Front Polisario, se rendent compte qu'il est absurde de suivre le mirage d'un sixième Etat au Maghreb.»

En revanche, le chef du Front Polisario de l'époque, Mohamed Abdelaziz, a condamné «ces déclarations [qui] excluent automatiquement Van Walsum de sa mission d'envoyé personnel du Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental et de médiateur et favorisent le retour des affrontements». «Ses propos ne représentent que sa personne et le privent de sa capacité de médiation, ce qui l'oblige à superviser les négociations qui appellent à la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité», a-t-il ajouté, notant que «Van Walsum aurait mieux fait d'encourager le dialogue et le respect du droit international, plutôt que de se contenter d'un soutien libre à la proposition du Maroc».

La presse algérienne s’est, pour sa part, attaqué au diplomate néerlandais, le qualifiant d’«agent» du Maroc et notant à son tour que «sa médiation est terminée».

En revanche, Zalmay Khalilzad, le représentant permanent des États-Unis, a déclaré que l'idée de Van Walsum «méritait d'être prise au sérieux».

Le 21 août 2008, le mandat de Peter van Walsum en tant qu'envoyé de l'ONU pour le conflit du Sahara prend fin, sans qu’il ne soit prolongé par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Il est alors remplacé par l'Américain Christopher Ross à partir du 1er juillet 2009.

hamyde1
Date : le 27 octobre 2022 à 18h27
Toujours pas de preuve de tes allégations
Citation
"AL MASSIRA" à écrit:
Il n'y a pas de silence à garder, du moment que je n'ai pas nommé une personne. Je suis libre de m'exprimer. Ces ONG il y a mille situations où ils se sont attaquées à un pays mais pas au pays voisin car il est à l'extrême gauche ou parfois il est très riche mais de notoriété publique qu'il ne respecte aucun droit. Va chercher les preuves alors qu'il est sûr que ces ONG sont malhonnêtes. Et des militants d'Amnesty j'en ai rencontrés. J'ai entendu les discours et j'ai vu sur de de longues années le comportement de ces personnes sur le plan professionnel et sur le plan politique. L'ONG est une façade.
AL MASSIRA
Date : le 27 octobre 2022 à 15h44
Il n'y a pas de silence à garder, du moment que je n'ai pas nommé une personne. Je suis libre de m'exprimer. Ces ONG il y a mille situations où ils se sont attaquées à un pays mais pas au pays voisin car il est à l'extrême gauche ou parfois il est très riche mais de notoriété publique qu'il ne respecte aucun droit. Va chercher les preuves alors qu'il est sûr que ces ONG sont malhonnêtes. Et des militants d'Amnesty j'en ai rencontrés. J'ai entendu les discours et j'ai vu sur de de longues années le comportement de ces personnes sur le plan professionnel et sur le plan politique. L'ONG est une façade.
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hamyde1 à écrit:
Tu as déclaré entre autres que certaines ONG recevaient des pots de vin sans fournir aucune preuve. Si tu les as tu les fournis sinon tu gardes le silence
hamyde1
Date : le 27 octobre 2022 à 15h29
Tu as déclaré entre autres que certaines ONG recevaient des pots de vin sans fournir aucune preuve. Si tu les as tu les fournis sinon tu gardes le silence
Citation
"AL MASSIRA" à écrit:
Si tu as des choses à dire tu les dis. Si t'as que cette phrase tu t'abstiens tu perds ton temps et tu nous fais perdre le nôtre. Quand on a des choses publiées on les joint, quand on énonce des choses de notoriété publique, et/ou évidentes, il n'y a rien à prouver. Sinon nos discussions quotidiennes deviendraient infernales.
AL MASSIRA
Date : le 27 octobre 2022 à 15h21
Si tu as des choses à dire tu les dis. Si t'as que cette phrase tu t'abstiens tu perds ton temps et tu nous fais perdre le nôtre. Quand on a des choses publiées on les joint, quand on énonce des choses de notoriété publique, et/ou évidentes, il n'y a rien à prouver. Sinon nos discussions quotidiennes deviendraient infernales.
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hamyde1 à écrit:
TU fais des déclarations calomnieuses, tu portes des accusations sans fournir aucune preuve à l'appui. Quand on te demande des preuves tu fuis.
hamyde1
Date : le 27 octobre 2022 à 15h09
TU fais des déclaration, portes des accusations s
Citation
"AL MASSIRA" à écrit:
Demander de prouver c'est que tu es à bout et tu cherches une porte de sortie. On ne peut rien prouver à part de ramener les personnages en questions et de les interroger ici en tant que témoins ou alors se lancer dans des analyses d'ADN ou d'empreintes digitales ou je ne sais quoi. Quand on publie qu'untel était présent à tel endroit, ça devient une vérité si personne ne la dément. On n'a rien à prouver car c'est répété des milliers de fois derrière et ça devient une vérité. Donc il faut arrêter avec cette technique que vous a donnée le DRS, à savoir, "où sont les preuves ?". Quand un truc est paru dans la grande presse, c'est terminé.
hamyde1
Date : le 27 octobre 2022 à 15h09
TU fais des déclarations calomnieuses, tu portes des accusations sans fournir aucune preuve à l'appui. Quand on te demande des preuves tu fuis.
Citation
"AL MASSIRA" à écrit:
Demander de prouver c'est que tu es à bout et tu cherches une porte de sortie. On ne peut rien prouver à part de ramener les personnages en questions et de les interroger ici en tant que témoins ou alors se lancer dans des analyses d'ADN ou d'empreintes digitales ou je ne sais quoi. Quand on publie qu'untel était présent à tel endroit, ça devient une vérité si personne ne la dément. On n'a rien à prouver car c'est répété des milliers de fois derrière et ça devient une vérité. Donc il faut arrêter avec cette technique que vous a donnée le DRS, à savoir, "où sont les preuves ?". Quand un truc est paru dans la grande presse, c'est terminé.
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"AL MASSIRA" à écrit:
Demander de prouver c'est que tu es à bout et tu cherches une porte de sortie. On ne peut rien prouver à part de ramener les personnages en questions et de les interroger ici en tant que témoins ou alors se lancer dans des analyses d'ADN ou d'empreintes digitales ou je ne sais quoi. Quand on publie qu'untel était présent à tel endroit, ça devient une vérité si personne ne la dément. On n'a rien à prouver car c'est répété des milliers de fois derrière et ça devient une vérité. Donc il faut arrêter avec cette technique que vous a donnée le DRS, à savoir, "où sont les preuves ?". Quand un truc est paru dans la grande presse, c'est terminé.
AL MASSIRA
Date : le 26 octobre 2022 à 21h04
Demander de prouver c'est que tu es à bout et tu cherches une porte de sortie. On ne peut rien prouver à part de ramener les personnages en questions et de les interroger ici en tant que témoins ou alors se lancer dans des analyses d'ADN ou d'empreintes digitales ou je ne sais quoi. Quand on publie qu'untel était présent à tel endroit, ça devient une vérité si personne ne la dément. On n'a rien à prouver car c'est répété des milliers de fois derrière et ça devient une vérité. Donc il faut arrêter avec cette technique que vous a donnée le DRS, à savoir, "où sont les preuves ?". Quand un truc est paru dans la grande presse, c'est terminé.
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hamyde1 à écrit:
par contre tu fais des déclarations sans les prouver malgré mes demandes .
hamyde1
Date : le 26 octobre 2022 à 20h39
par contre tu fais des déclarations sans les prouver malgré mes demandes .
Citation
"AL MASSIRA" à écrit:
Une différence avec Mme Irma. Elle prend des risques et annonce des choses qui peuvent arriver ou non. De mon côté, j'ai moins de mérite, je n'annonce que des choses certaines, qui sont presque arrivées. une affaire de jours. Donc tes espoirs vont te faire beaucoup de mal.
abdennahi
Date : le 26 octobre 2022 à 20h33
ce document d' archive démontre la mauvaise foi d'alger qui ne voit dans le polimariole de ghali et les 40 tentes qu'un moyen d’accéder a l atlantique ,les sahraouis n ont pour eux aucune valeur ,ils ne sont qu une quantité négligeable avec un gouvernement fantoche a leur botte à qui ils dicteront leurs lois a leur marionnette qu ils ont crées .
AL MASSIRA
Date : le 26 octobre 2022 à 20h11
Une différence avec Mme Irma. Elle prend des risques et annonce des choses qui peuvent arriver ou non. De mon côté, j'ai moins de mérite, je n'annonce que des choses certaines, qui sont presque arrivées. une affaire de jours. Donc tes espoirs vont te faire beaucoup de mal.
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hamyde1 à écrit:
ça va Mme Irma?
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