En 2008, l'envoyé de l'ONU au Sahara, Peter van Walsum reconnaissait que l'établissement d'un nouvel État au Sahara n'était pas possible. Devant le Conseil de sécurité, le diplomate avait indiqué que l'Algérie est une partie prenante au conflit. Une déclaration soutenue à l’époque par l'administration américaine.
Dans une interview accordée en début de semaine au journaliste palestinien Abdel Bari Atwan, le président mauritanien a affirmé que «l’Occident, les Etats-Unis et l'Europe ne veulent pas d’un Etat séparant géographiquement la Mauritanie et le Maroc». «Tout ce que vous entendez, en dehors de ce cadre, est faux», a-t-il confié. Une position qui rappelle celle déjà exprimée en 2008 par Peter
L’option de l’autonomie comme solution au conflit au Sahara ne date pas de 2007. En 1996, le Maroc et le Polisario la discutaient déjà, en catimini, à Genève. A l’époque, le Front traversait une mauvaise passe. L’Algérie était enlisée dans sa guerre civile et le baril du pétrole ne dépassait pas les 20 dollars.