Selon le quotidien espagnol de l’agriculture (diariodigitalagrario.net), l’important transit entre les deux territoires a poussé à adopter des mesures de surveillance et de lutte contre les maladies, comme celle de la langue bleue apparue dans la région de Jerada (oriental) l’année dernière. Un observatoire des maladies émergentes sera conjointement créé en ce sens, pour coopérer techniquement en matière de santé animale. Le Maroc compte actuellement plus de trois millions de bêtes caprines, dont plus de 900.000 se trouvent au nord du pays.
Le quotidien ajoute que la collaboration avec l’Andalousie touchera d’autres volets. Un projet d’amélioration de l’élevage caprin sera exécuté ; il comportera une amélioration génétique de la race autochtone à travers l’introduction de mâles et de femelles d’autres races d’Andalousie, ainsi qu’une amélioration des infrastructures de la station de caprins de la ville de Chaouen. Enfin, un programme de formation devrait être mis sur pieds pour les éleveurs des deux régions.