Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Abou El Gheit, a nié toute médiation de l’organisation panarabe dans le règlement de la question du Sahara occidental. «La Ligue arabe n'intervient pas dans le conflit du Sahara ou dans tout ce qui se passe entre le Maroc et l'Algérie, ou entre ces pays arabes et un pays tiers sauf sur demande ; et il n'y en a pas eu», a déclaré l'Egyptien lors d’une conférence de presse animée, à Madrid, avec le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares.
Dans les années 70, le roi Hassan II avait tenu à écarter la Ligue arabe de ce problème, préférant dans un premier temps une solution au sein de l’Organisation de l’unité africaine, l’ancêtre de l’Union africaine. Néanmoins avec l’admission, en 1984, de la «république arabe sahraouie démocratique (RASD)» au sein de l’OUA, il s’est tourné vers les Nations unies.
La position défendue par le Maroc a longtemps été partagée par l’Algérie, jusqu’à l’annonce, en novembre 2021, par le ministre algérien des Affaires étrangères de sa volonté d’inscrire le différend territorial sur l’agenda du prochain conclave arabe. «Le prochain sommet arabe sera le sommet de la solidarité interarabe et le soutien de la cause palestinienne et du peuple sahraoui», avait déclaré Ramatane Lamamra.