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Grand Angle

Plusieurs partis marocains condamnent l’accueil de Saïed au chef du Polisario

Plusieurs partis marocains, tels le RNI, le PJD, l'USFP, le PAM et le PPS, condamnent l’accueil réservé par le président Kaïs Saïed au chef du Polisario. Un changement de cap de la diplomatie tunisienne qu'ils ne comprennent pas alors que Tunis avait toujours pris soin de rester sur une position de neutralité entre Rabat et Alger.

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Temps de lecture: 3'

Le PJD a rapidement réagi à l’accueil réservé, ce vendredi, par le président tunisien, Kaïs Saïed, au chef du Polisario à l’aéroport de Carthage. «Nous considérons ce pas comme un développement dangereux et sans précédent, un coup dur pour les relations historiques entre les deux pays frères, et une position hostile et partiale contraire aux règles de bon voisinage et de partenariat», indique le Parti de la Lampe dans un communiqué portant la signature du président de sa commission des relations internationales, l’ancien ambassadeur Mohamed Réda Ben Khaldoune.

Le PJD a saisi cette occasion pour réitérer son adhésion à «la feuille de route sur le conflit artificiel du Sahara marocain, établie par Sa Majesté le roi dans son dernier discours à l'occasion de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, et nous affirmons notre soutien aux mesures annoncées par notre pays face à ce développement dangereux et hostile».

Pour rappel, le PJD avait condamné le coup de force de Kaïs Saïed du 25 juillet 2021, marqué par la suspension du Parlement et la dissolution du gouvernement.

Les partis marocains unanimes

Même son de cloche auprès du RNI, du PPS et de l’USFP. Le parti présidé par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a «condamné un acte hostile, sans précédent, dirigé contre notre pays et son intégrité territoriale». En accueillant le chef du Polisario, «le régime tunisien s'aligne désormais sur les ennemis du royaume et les partisans des tendances séparatistes dans la région», indique le RNI dans un communiqué publié hier soir.

Le secrétaire du PPS, Nabil Benandellah, a dénoncé «un comportement immoral qui représente une menace pour l'unité territoriale du royaume du Maroc et les sentiments patriotiques de tout le peuple marocain, et qui aura de graves conséquences sur les relations entre les deux pays». «Nous, au sein du Parti du Progrès et du Socialisme, ne pouvons que soutenir les positions et les actions que le Royaume du Maroc a prises, et prendra, pour défendre notre unité territoriale et la souveraineté de notre pays», précise le secrétaire général du PPS dans un communiqué.

L’USFP a également exprimé sa «colère» suite à l’accueil réservé par le président tunisien au chef du Polisario. «C’est un coup de poignard dans le dos du Maroc, qui tenait à la stabilité et à la sécurité de la Tunisie, alors qu’elle traversait une situation difficile, en raison d’opérations terroristes». L’USFP se réfère à la réponse du roi Mohammed VI aux attentats terroristes qui avaient frappé la Tunisie en y prolongeant sa visite officielle de quelques semaines supplémentaires en mai 2014. Une présence que l’ancien président Moncef Marzouki avait saluée, d’autant que les touristes avaient fui le pays.

De son côté, le Parti de l’Istiqlal a dénoncé un «flagrant revirement de la position d'un pays frère» sur la question du Sahara. Le PI «regrette l’alignement des nouveaux dirigeants de la Tunisie du côté de la fragilité et de l’instabilité et pousser vers la division et l’inconnu au Maghreb».

Le PAM a également exprimé, par la voix de son vice-secrétaire général, sa condamnation de l’accueil réservé par le président Kaïs Saïed au chef du Polisario. «C’est un acte sans précédent qui confirme clairement l'approche choisie par la Tunisie, qui est basée sur la multiplication de positions négatives visant le Maroc et ses intérêts suprêmes», a affirmé Samir Goudar dans des déclarations au site de son parti.

En réponse à l’accueil réservé par le président tunisien au chef du Polisario, le Maroc a décidé de ne pas participer au 8ème sommet de la TICAD, qui se tient en Tunisie les 27 et 28 août, et de rappeler immédiatement en consultation son ambassadeur à Tunis. La Tunisie a répondu de manière identique en rappelant son ambassadeur à Rabat pour consultation.

Article modifié le 27/08/2022 à 21h18

Moha Ou Hamou Zayani
Date : le 28 août 2022 à 01h21
L'ancien président Marzouki a réagit Sa réaction a été reprise par certains médias tunisiens , on peut la lire sur sa page face book En substance il condamne l'attitude irresponsable de Kaïs Saed en ayant brisé une constante de la diplomatie tunisienne Il juge le communiqué du MAE tunisien d'amateurisme Bref Marzouki abonde dans le sens du Maroc pays de son enfance où il a été scolarisé et ou son père Mohamed Marzouki a été enterré ( Marrakech )
Citation
brabrasud à écrit:
Voilà ce qui arrive quand on reste silencieux. Rien que pour l'honneur, j'espère que nous arrêterons tout contact diplomatique en rappelant notre ambassadeur, c'est juste normale voir même une obligation. On ne va pas quand même chercher encore trouver des excuses style : le peuple tunisien est notre frère!!!!! Sa suffit coup pour coup dent pour dent. Maintenant j'aimerai bien entendre la réaction de la girouette : le président marzouki !
gustavo321
Date : le 27 août 2022 à 18h50
''Cette attitude vient de sa jalousie envers le Maroc qui suscite l'intérêt des grandes puissances tandis que la Tunisie reste aux abonnés absents; '' Tout à fait juste. La Tunisie entretien, depuis sa faillite économique et le désordre politique et social qui la secoué, une relation ambiguë avec le Maroc, chargée de jalousie et d'amertume. Le petit pays qui se la jouait il y a encore quelques années petite Suisse du Monde arabe et grand dragon touristique du Maghreb, a depuis quelques années revu ses ambitions à la baisse, et voit aujourd'hui avec envie et jalousie le Maroc marcher à grand pas vers le développement et l'émergence. Et le pire et qu'au lieu de s'arrimer au wagon du premier de la classe, le Royaume cherifien, le président tunisien a choisi le dernier de classe, son voisin de l'ouest et sa junte militaire inénarrable, engageant ainsi son pays dans une aventure qui devrait de toute évidence mal se terminer.
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"wek up" à écrit:
La Tunisie étant absente dans l'influence géopolitique de la région son président-amateur n'a pas trouvé autre dossier pour essayer de faire entrer son pays dans le jeu des grands que celui du dossier polizbel. Cette attitude vient de sa jalousie envers le Maroc qui suscite l'intérêt des grandes puissances tandis que la Tunisie reste aux abonnés absents; Néanmoins cela reste un faux pas de la part de ce nouveau président-dictateur, Feu Bourguiba doit se retourner dans sa tombe.
wek up
Date : le 27 août 2022 à 18h34
La Tunisie étant absente dans l'influence géopolitique de la région son président-amateur n'a pas trouvé autre dossier pour essayer de faire entrer son pays dans le jeu des grands que celui du dossier polizbel. Cette attitude vient de sa jalousie envers le Maroc qui suscite l'intérêt des grandes puissances tandis que la Tunisie reste aux abonnés absents; Néanmoins cela reste un faux pas de la part de ce nouveau président-dictateur, Feu Bourguiba doit se retourner dans sa tombe.
Axis.7
Date : le 27 août 2022 à 15h20
L'apprenti-dictateur tunisien se prostitue pour pas cher. Une bouteille de gaz algérienne et hop!
Moha Ou Hamou Zayani
Date : le 27 août 2022 à 12h56
Pour moi c'est clairement un casus Belli , le royaume doit non seulement rompre toutes relations avec la Tunisie , rétablir les visas , et financer l'opposition au régime totalitaire de Saed , Ce régime s'illustre clairement comme l'ennemi du Royaume Notons que l'agenda n'a rien d'un fait du hasard : cela a lieu en pleine visite de Macron en Algérie : faut il y voir une carte blanche donnée par Macron a Kaïs Saed ?
Yazin5
Date : le 27 août 2022 à 12h50
Benali didacteur et lui il est quoi. Les États-Unis lui ont supprimé une aide de 500millions de dollars suite à ses décisions douteuses. Nous savons aujourd'hui qui a du compenser cette perte
Le barreur
Date : le 27 août 2022 à 10h25
Pour se simplifier la tâche, ce petit dictateur place son pays sous la couverture de l'Algérie : les militaires algériens prendronl maintenant, et sans se gêner, défense de leur nouvelle province . Et ce " président" est désormais promu wali par le Grand Frère Tebboune. Bravo Kaiss !
Tazi!
Date : le 27 août 2022 à 10h23
La réalité réside dans le fait que nos provinces du sud ne sont pas négociables au même titre qu'une autre partie du Royaume du Maroc ! Le rêve ? C'est que les girouettes, du début du siècle dernier,dans un délire néfaste à leur peuple manquant du nécessaire malgré la manne des hydrocarbures,s'imaginent un accès à l'océan Atlantique au détriment de l'intégrité territoriale de ce pays multiséculaire,le Royaume du Maroc, terre de mes ancêtres et prêt sans sourciller à se ranger derrière son Roi, héritier d'une précieuse transmission générationnelle garantissant une stabilité enviée,tel un peuple cimenté criant à plein poumons : Allah Al Watan El Malik ! Quant à ceux qui veulent nous diviser ? Qu'ils commencent à être un minimum cohérent en revenant à la réalité pour savoir que l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc n'est pas négociable !! Et qu'on le rabâche à souhait à ceux qui souffrent, apparemment,de surdité psychique !
Boujemaa73
Date : le 27 août 2022 à 09h58
Tu rêves beaucoup toi on dirait.
Citation
retdsfgdfsg à écrit:
J'espère que les Marocains n'oublieront jamais ce coup de poignard, mais bon je rêve je crois
Boujemaa73
Date : le 27 août 2022 à 09h57
Depuis le temps que je disais que la Tunisie était un département algérien. Mais le pire c'est que l'Algérie elle même est un département français. Ce n'est que le développement logique de cette wilaya algérienne avec son préfet gollum.
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