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Monstre du Loch Ness : Aucun lien avec le squelette de plésiosaure découvert au Maroc

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Robert Kenneth Wilson (Keystone Press Agency) - The Loch Ness monster
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Dans son article «la découverte d'un fossile ravit les fans du monstre du Loch Ness», la journaliste du New York Times, Jenny Gross relève un point essentiel remettant en cause toute la plausibilité de la thèse concernant l'existence du célèbre «monstre». 

En effet, un article de l’University of Bath, publié le 26 juillet par des chercheurs du Maroc et de Grande-Bretagne, a ajouté du poids à une hypothèse concernant le «monstre du Loch Ness». Cet article a été repris par les journaux internationaux, le 27 juillet, donnant naissance à une véritable bombe médiatique. Selon l’auteur principal de l’étude, Nick Longrich, l’équipe de chercheurs possède l’un des arguments les plus solides en faveur de l'existence du «monstre de Loch Ness» puisqu’ils auraient trouvé des fossiles de 12 plésiosaures.

Cependant, les plésiosaures se sont éteints en même temps que les dinosaures, c'est-à-dire il y a environ 66 millions d'années. Le lac écossais Loch Ness n'a été formé qu'il y a environ 10 000 ans, et avant cela, il y avait uniquement de la glace, rapporte-t-elle.

De plus, la première observation enregistrée du «monstre du Loch Ness» remonte au VIe siècle après J-C, lorsque le moine irlandais Saint Columba aurait poussé une créature dans l’eau. Mais selon Jenny Gross, l’intérêt mondial n’a été ravivé qu’au XXe siècle, après qu’un colonel britannique, Robert Wilson, a pris une photo monstre du Loch Ness en 1934.

Robert Kenneth Wilson (Keystone Press Agency) - The Loch Ness monster Robert Kenneth Wilson (Keystone Press Agency) - The Loch Ness monster

Depuis que la célèbre photo de 1934 s’est révélée être un canular en 1994, Steve Feltham, un chasseur de monstres au Loch Ness depuis 30 ans, a cessé de croire que le «monstre» était un plésiosaure. En effet, le chercheur explique au journal new-yorkais que les plésiosaures doivent remonter à la surface de l'eau pour respirer, mais qu'il n'en a jamais vu durant les 12 heures d'observation par jour durant trente ans sur son bateau. Selon lui, l’étude anglo-marocaine était intéressante, mais pas assez pertinente.

Aussi, Valentin Fischer, professeur agrégé de paléontologie à l’Université de Liège en Belgique, a également déclaré, selon le New York Times, qu’il serait actuellement impossible pour un reptile marin comme le plésiosaure de vivre dans le Loch Ness.

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